Grande Bretagne : Le parlementaire conservateur Philip Davies a réitéré sa demande concernant la labélisation de la viande halal et casher, et ceci deux ans après sa dernière proposition de loi qui a été rejetée de juste 3 votes.
Le parlementaire a à nouveau profité des derniers « scandales » sur la viande halal, en tout cas présenté tels quels par les médias, pour revenir avec sa proposition de loi. Monsieur Philip Davies insiste avec les arguments que nous lui connaissons déjà : « Les consommateurs ont le droit de savoir ce qu’ils mangent ». Cela tombe à pic avec l’actualité !
Des industriels dans le collimateur halal
Des points de vente de la grande distribution ainsi que des chaînes de restaurant ont admis avoir vendu de la viande halal sans en avoir informé leur client. Plus récemment, il s’agissait de grandes universités qui ont été concernées par la vente de produits halal aux étudiants sans que ces derniers le sachent.
D’autres associations sont montées au créneau, comme le British Veterinary Association (BVA), qui a affirmé son parti pris sur la nécessité de l’électronarcose avant la mise à mort de l’animal. Pratique jusque-là remise en question même au sein de la communauté musulmane, qui ne fait toujours pas l’unanimité sur son interdiction ou sa légalisation dans la pratique de l’égorgement halal.
L’électronarcose et le halal
C’est là que le bât blesse. L’électronarcose est pratiquée sur la majorité des animaux traités pour la vente de produits halal, ce qui, en fait, ne lui confère pas une si grande différence avec la viande traitée de manière traditionnelle … Un faux débat donc ?