Un appel massif à boycotter Starbucks et d’autres multinationales occidentales a été lancé au Moyen-Orient (et ailleurs), accusant ces entreprises de soutenir l’offensive meurtrière de Tsahal dans l’enclave palestinienne.
Cette mobilisation a provoqué une chute significative de la valeur boursière de Starbucks, avec une perte estimée à 11 milliards de dollars au niveau mondial depuis la mi-novembre 2023.
Au Moyen-Orient, le groupe Alshaya, franchisé de Starbucks, prévoit de licencier environ 2 000 employés.
Cette décision découle d’une période économique difficile pour la marque, qui connaît des baisses de ses ventes dans la région. Malgré l’impact du boycott pro-palestinien sur les activités de Starbucks, d’autres facteurs contribuent à la déroute financière de l’entreprise, notamment une stratégie tarifaire critiquée et des tensions sociales internes.
L’efficacité du boycott
Outre-Atlantique, des milliers d’employés de Starbucks se sont mis en grève en novembre 2023 pour protester contre leurs conditions de travail et réclamer une meilleure rémunération. Cette action a également appelé au boycott de la marque, incitant les clients à soutenir les cafés indépendants et à éviter l’achat de cartes-cadeaux de Starbucks pour les fêtes de fin d’année.
Ainsi, le boycott massif de Starbucks au Moyen-Orient s’inscrit dans un contexte plus large de contestation des pratiques de l’entreprise, tant sur le plan économique que social, et souligne l’impact significatif des mouvements de solidarité internationale sur les activités des multinationales.
Pour rappel, lors du quatrième trimestre 2023, McDonald’s a enregistré son chiffre d’affaires le plus bas en quatre ans. La chaîne de restauration rapide a indiqué que les appels au boycott, lancé depuis les attaques du 7 octobre, avait fortement impacté ses résultats. Preuve que le boycott n’est pas aussi inefficace que certains le disent.