mardi 29 avril 2025
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Humanitaire : quand Israël perd toute valeur

Alors que la crise à Gaza s’aggrave, notamment à cause des nombreuses opérations militaires israéliennes en Palestine occupée, de nombreux employés étrangers d’organisations humanitaires se trouvent dans l’impossibilité de travailler légalement en Israël. Leurs visas n’ont pas été renouvelés depuis le début du conflit. Une mesure délibérée, qui consiste à asphyxier au maximum les territoires occupés et à couper ces derniers du monde extérieur. Israël espère ainsi que la guerre se déroulera à huis clos.

La presse française cite une jeune femme venue à Jérusalem à la fin de l’été avec sa famille pour travailler pendant un an pour une ONG. Habituellement, les employés étrangers obtiennent un visa de travail d’un an après avoir reçu une lettre d’invitation du ministère des Affaires sociales. Cependant, depuis le 7 octobre, les choses ont changé.

Les travailleurs humanitaires se retrouvent débordés par la situation à Gaza. Malgré cela, les membres d’ONG doivent se concentrer sur les démarches administratives pour obtenir une prolongation de leur visa.

Israël à la manœuvre

Est-ce une lenteur habituelle de l’administration israélienne ? Non. La preuve : lors de la pandémie de Covid, les visas avaient été automatiquement prolongés. Lais cette fois, cette mesure n’a été appliquée que jusqu’au 8 février. Depuis, c’est blocage sur blocage pour les membres d’ONG.

Et les actes ne rejoignent pas les discours : le ministère de l’Intérieur a promis que les ONG pourraient envoyer des bénévoles, mais ces derniers n’ont reçu aucune confirmation écrite à propos de leur statut.

Pire, certains bénévoles ont déjà quitté le pays faute de visa, tandis que d’autres ont vu leur travail entravé par les blocages administratifs.

Le problème dépasse le cadre administratif, affectant directement le travail humanitaire. Les employés de l’UNRWA, l’agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens, font également face à ces difficultés.

Israël a beau se targuer d’être « la seule démocratie au Moyen-Orient », dans cette guerre, il agit comme la pire des dictatures, perdant toute valeur d’humanité.

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