dimanche 7 décembre 2025
14.3 C
Paris

L’Arabie Saoudite fête les femmes… à sa manière !

Les autres pays la jouent petit bras à côté du royaume wahhabite : là où, en France, on célèbre les femmes une fois par an, l’Arabie Saoudite a décidé d’organiser trois Journées de la femme. Une façon comme une autre de se dédouaner du traitement réservé à ses citoyennes le reste de l’année ? En effet, l’Arabie Saoudite est quand même l’un des seuls pays au monde où les femmes n’ont pas le droit de conduire et où il leur faut obtenir une autorisation de la part d’un tuteur pour travailler. Si ce n’était que ça… Se faire soigner, se marier, étudier ou voyager est pratiquement impossible pour une Saoudienne sans un mot écrit de son mari ou de son père.

Alors, en ce début du mois de février, c’est avec étonnement que l’on a appris la nouvelle : trois journées consacrées à l’égalité des droits des femmes, on n’aurait pas pu l’inventer ! Et pourtant… Des responsables du royaume ont tenu à faire croire que les femmes avaient autant de droits que les hommes. « Nous voulons célébrer la femme saoudienne et son rôle réussi et rappeler aux gens ses prouesses dans l’éducation, la culture, la médecine, la littérature et d’autres domaines », a indiqué — sans rire — la princesse Ameera al-Taweel. Oubliant certainement que, dans le même temps, une domestique marocaine était jetée par la fenêtre par son employeuse en Arabie Saoudite. Oubliant certainement aussi que de nombreuses Mauritaniennes sont réduites à l’esclavage dans le royaume. Omettant les propos du grand mufti du pays, Abdulaziz Al-Sheikh, qui estimait que créer des salles de cinéma et de concert mixtes conduirait à des « mélanges de sexe » et à des influences « athées ou pourries. » La liste des humiliations faites aux femmes est tellement longue que trois jours n’auront pas suffi à les gommer.

Actualités en direct

Ridouan Abagri, victime de son succès ?

Témoignages anonymes d’anciens salariés, accusations infondées… Ridouan Abagri, autodidacte innovant et engagé, est la cible d’une campagne médiatique étrange.

Discrimination en raison de l’origine sociale : quand la France respectera-t-elle les textes internationaux ?

L’origine sociale est considérée comme une source de discrimination. Pourtant, la France tarde à le reconnaître en dépit de preuves patentes. Jusqu’à quand ?

Merwane Benlazar, trop arabe pour la télévision publique ?

L'humoriste Merwan Benlazar, au terme de sa première chronique sur France 5, a été licencié sur ordre de Rachida Dati, qui lui a reproché son look jugé trop... musulman.

Pourquoi de nombreux musulmans hautement qualifiés choisissent-ils de quitter la France ?

L'étude "La France, tu l’aimes mais tu la quittes"...

Chems-Eddine Hafiz et la mosquée de Paris en plein « doute »

La Grande mosquée de Paris attend la Nuit du doute pour annoncer la date de l'Aïd. L'objectif n'est pas d'observer la Lune mais de s'aligner sur certains pays. Un procédé qui sème la zizanie.

Les brèves

Ridouan Abagri, victime de son succès ?

Témoignages anonymes d’anciens salariés, accusations infondées… Ridouan Abagri, autodidacte innovant et engagé, est la cible d’une campagne médiatique étrange.

Discrimination en raison de l’origine sociale : quand la France respectera-t-elle les textes internationaux ?

L’origine sociale est considérée comme une source de discrimination. Pourtant, la France tarde à le reconnaître en dépit de preuves patentes. Jusqu’à quand ?

Merwane Benlazar, trop arabe pour la télévision publique ?

L'humoriste Merwan Benlazar, au terme de sa première chronique sur France 5, a été licencié sur ordre de Rachida Dati, qui lui a reproché son look jugé trop... musulman.

Chems-Eddine Hafiz et la mosquée de Paris en plein « doute »

La Grande mosquée de Paris attend la Nuit du doute pour annoncer la date de l'Aïd. L'objectif n'est pas d'observer la Lune mais de s'aligner sur certains pays. Un procédé qui sème la zizanie.

Gaza : la censure de la vérité

La philosophe américaine Judith Butler ne participera pas aux conférences auxquelles elle était invitée, au centre Pompidou, après avoir rappelé que le Hamas était un mouvement de résistance.

Averroès et la solidarité des musulmans de France

En difficulté financière après la rupture de son contrat avec l'Etat, le lycée Averroès a obtenu plusieurs centaines de milliers d'euros de dons.

L’Allemagne récidive, après la Shoah

Le Nicaragua accuse l'Allemagne, devant la Cour internationale de justice, de faciliter le génocide perpétré par Israël à Gaza.
Quitter la version mobile