Trois personnes décédées et huit blessés graves. Le bilan avancé par la préfecture de la région Grand-Est et Bas-Rhin après l’attaque qui a eu lieu à Strasbourg ce mardi soir n’est que provisoire. En milieu de soirée, un homme a ouvert le feu en trois points de la ville de Strasbourg, où se déroulait un marché de Noël très populaires.
Attaque à #Strasbourg le 11 décembre : point de situation à 7h00 ce matin pic.twitter.com/nWvQ1eUjTV
— Préfet de la région Grand-Est et du Bas-Rhin (@Prefet67) December 12, 2018
Le ministre de l’Intérieur Christophe Castaner a indiqué que la France passait en posture « urgence attentat », le plus haut niveau du plan Vigipirate. Ce qui implique des contrôles renforcés aux frontières et sur les autres marchés de Noël de France. Les militaires seront également encore plus présents sur le sol français.
Dans la nuit, une cellule de crise a été ouverte. Première mesure : les manifestations qui devaient se dérouler ce mercredi ont été interdites, mais les écoles ont été ouvertes.
Concernant l’assaillant, il est connu des services de police pour des faits de « droit commun ». Christophe Castaner a indiqué que le tireur, toujours en fuite, a été « identifié », il est « fiché S » par la direction générale de la sécurité intérieure (DGSI). Il aurait utilisé une arme blanche et un pistolet automatique.
Selon Le Point, l’homme devait d’ailleurs être arrêté le matin même de la fusillade. Une perquisition avait été faite ce mardi à son domicile, l’homme étant recherché pour des braquages et une tentative d’homicide. Absent de son domicile, il n’a pu être arrêté.