Marine Le Pen a vraiment du mal à s’imposer sur la scène internationale. Après son déplacement raté au Québec, où elle s’était faite snober par la classe politique canadienne, puis son déplacement au pied de la Trump Tower où elle n’avait rencontré personne, cette fois-ci, en visite à Beyrouth, la candidate à l’élection présidentielle s’est dans un premier temps faite recadrer par le Premier ministre libanais. Elle a quand même réussi un coup médiatique, en refusant de porter le voile au moment d’entrer dans la mosquée Aïcha Bakkar pour y rencontrer Abdellatif Deriane, Grand mufti de la République libanaise. La plus haute autorité sunnite du pays, Dar Al-Fatwa s’est dite « surprise », et affirme dans un communiqué « avoir informé » lundi « la candidate à la présidentielle, par l’intermédiaire d’un de ses collaborateurs, de la nécessité de se couvrir la tête lors de sa rencontre avec son le mufti selon le protocole. » Alors qu’on lui tendait un voile, à l’entrée de la mosquée, Marine Le Pen a expliqué son refus de le porter, en évoquant sa rencontre avec le grand imam de la mosquée Al-Azhar, au Caire en Egypte : « La plus haute autorité sunnite du monde n’a pas eu cette exigence, par conséquent, il n’y a pas de raison » de le porter. Elle qui en France est si attachée au respect des lois, de la culture et des mœurs locales, refuser de les respecter dans les autres pays n’est pas vraiment cohérent…