jeudi 31 octobre 2024
10.7 C
Paris

La Bosnie rend hommage aux victimes du massacre de Srebrenica

Le 11 juillet 1995, en pleine guerre de Yougoslavie, 8 372 hommes et adolescents musulmans de Bosnie sont massacrés en quelques jours par des unités de l’armée de la République serbe de Bosnie, sous le commandement du général Ratko Mladic – surnommé le « boucher des Balkans » – dans l’enclave de Srebrenica. Deux ans auparavant pourtant, Srebrenica est décrétée « zone protégée » par le Conseil de sécurité de l’ONU. Il y a quelques jours, un convoi de 71 cercueils est parti de la région de Sarajevo, où les dépouilles ont été préparées pour l’inhumation, en direction de Srebrenica, tandis que 233 autres seront enterrés ailleurs, selon l’Institut bosnien pour les disparus. Ce qui va permettre à certaines familles de pouvoir enfin faire leur deuil. Mais d’autres n’auront pas pu enterrer dignement leurs proches : en effet, encore un millier de personnes restent non identifiées ou disparues.

22 ans plus tard, des tensions toujours palpables

Des tensions entre les communautés bosniaques et serbes accompagnent chaque année cette commémoration. Cette année, Munira Subasic, présidente de l’association des mères de Srebrenica, a vu sa voiture essuyer des jets de pierres. Comble de l’infamie, une manifestation pro-Ratko Mladic, le « boucher », pourtant accusé de génocide par le Tribunal pénal international pour l’Ex-Yougoslavie (TPIY), a eu lieu en même temps que les commémorations à Banja Luka, la capitale de l’entité serbe de Bosnie. Le nouveau maire de Srebrenica, le premier Serbe élu à la tête de la ville depuis la guerre, n’était pas le bienvenu au mémorial de Potocari. Damir Pestanic, l’imam principal de la ville explique que « le problème, ce n’est pas qu’il est serbe, mais qu’il ne reconnaît pas qu’il y a eu un génocide. »

 

Actualités en direct

Pourquoi de nombreux musulmans hautement qualifiés choisissent-ils de quitter la France ?

L'étude "La France, tu l’aimes mais tu la quittes"...

Chems-Eddine Hafiz et la mosquée de Paris en plein « doute »

La Grande mosquée de Paris attend la Nuit du doute pour annoncer la date de l'Aïd. L'objectif n'est pas d'observer la Lune mais de s'aligner sur certains pays. Un procédé qui sème la zizanie.

Gaza : la censure de la vérité

La philosophe américaine Judith Butler ne participera pas aux conférences auxquelles elle était invitée, au centre Pompidou, après avoir rappelé que le Hamas était un mouvement de résistance.

Averroès et la solidarité des musulmans de France

En difficulté financière après la rupture de son contrat avec l'Etat, le lycée Averroès a obtenu plusieurs centaines de milliers d'euros de dons.

L’Allemagne récidive, après la Shoah

Le Nicaragua accuse l'Allemagne, devant la Cour internationale de justice, de faciliter le génocide perpétré par Israël à Gaza.

Les brèves

Chems-Eddine Hafiz et la mosquée de Paris en plein « doute »

La Grande mosquée de Paris attend la Nuit du doute pour annoncer la date de l'Aïd. L'objectif n'est pas d'observer la Lune mais de s'aligner sur certains pays. Un procédé qui sème la zizanie.

Gaza : la censure de la vérité

La philosophe américaine Judith Butler ne participera pas aux conférences auxquelles elle était invitée, au centre Pompidou, après avoir rappelé que le Hamas était un mouvement de résistance.

Averroès et la solidarité des musulmans de France

En difficulté financière après la rupture de son contrat avec l'Etat, le lycée Averroès a obtenu plusieurs centaines de milliers d'euros de dons.

L’Allemagne récidive, après la Shoah

Le Nicaragua accuse l'Allemagne, devant la Cour internationale de justice, de faciliter le génocide perpétré par Israël à Gaza.

Israël : la fin de l’impunité ?

Des juges britanniques demandent au Premier ministre Sunak de stopper la vente d'armes à Israël et lui suggèrent de sanctionner les responsables israéliens.

Espagne : vers la reconnaissance de l’Etat palestinien

Le gouvernement espagnol veut reconnaître l'Etat palestinien avant l'été. L'annonce est prévue pour le 9 juin.

Sur fond de génocide en Palestine, l’iftar de la Maison-Blanche annulé

Les invités de l'iftar de la Maison-Blanche ont refusé de rompre le jeûne avec le président Biden qui doit, selon eux, revoir sa position sur Israël.
Quitter la version mobile