lundi 25 novembre 2024
9.1 C
Paris

Bruxelles : le Centre islamique et culturel veut récupérer sa mosquée

Il avait fallu l’intervention de plusieurs ministères — l’Intérieur, la Justice et les Affaires étrangères —, du vice-Premier ministre Jan Jambon et de la Régie des bâtiments pour en arriver à la résiliation du bail emphytéotique conclu avec le Centre islamique et culturel de Belgique. Pour reprendre la gestion de la Grande mosquée de Bruxelles à l’Arabie saoudite, la Belgique a mis toutes les chances de son côté, un demi-siècle avant la fin de la concession. Les autorités saoudiennes ont encore six mois pour quitter les lieux.

Mais le Centre islamique et culturel de Belgique ne l’entendait pas de cette oreille. Le CICB avait en effet contesté la décision de Jan Jambon devant le Conseil d’Etat. Le Centre dénonce une résilitation unilatérale. Pour rappel, la convention de concession avait été signée entre le CICB et l’Etat en 1969. Mais un rapport de l’Organe de coordination pour l’analyse de la menace (OCAM) avait établi, concernant la mosquée bruxelloise, « clairement un lien entre le salafisme, le wahhabisme et une certaine permissivité à l’égard d’actions violentes, à l’égard du terrorisme. »

Le CICB a donc décidé de saisir le Conseil d’Etat, espérant voir la justice revenir sur la résiliation de la convention de concession pour la Grande mosquée de Bruxelles. Accusé de répandre « le salafisme wahhabite, un courant qui peut jouer un rôle déterminant dans le radicalisme et le radicalisme violent », le CICB n’a pas plus convaincu le Conseil d’Etat que les élus : s’il affirmait qu’il n’y a « aucun lien n’ayant pu être établi entre les attentats du 22 mars et la Grande mosquée », le CICB a vu le Conseil d’Etat rejeter son recours. La raison ? La juridiction estime qu’elle n’est pas compétente pour s’en saisir.

Actualités en direct

Pourquoi de nombreux musulmans hautement qualifiés choisissent-ils de quitter la France ?

L'étude "La France, tu l’aimes mais tu la quittes"...

Chems-Eddine Hafiz et la mosquée de Paris en plein « doute »

La Grande mosquée de Paris attend la Nuit du doute pour annoncer la date de l'Aïd. L'objectif n'est pas d'observer la Lune mais de s'aligner sur certains pays. Un procédé qui sème la zizanie.

Gaza : la censure de la vérité

La philosophe américaine Judith Butler ne participera pas aux conférences auxquelles elle était invitée, au centre Pompidou, après avoir rappelé que le Hamas était un mouvement de résistance.

Averroès et la solidarité des musulmans de France

En difficulté financière après la rupture de son contrat avec l'Etat, le lycée Averroès a obtenu plusieurs centaines de milliers d'euros de dons.

L’Allemagne récidive, après la Shoah

Le Nicaragua accuse l'Allemagne, devant la Cour internationale de justice, de faciliter le génocide perpétré par Israël à Gaza.

Les brèves

Chems-Eddine Hafiz et la mosquée de Paris en plein « doute »

La Grande mosquée de Paris attend la Nuit du doute pour annoncer la date de l'Aïd. L'objectif n'est pas d'observer la Lune mais de s'aligner sur certains pays. Un procédé qui sème la zizanie.

Gaza : la censure de la vérité

La philosophe américaine Judith Butler ne participera pas aux conférences auxquelles elle était invitée, au centre Pompidou, après avoir rappelé que le Hamas était un mouvement de résistance.

Averroès et la solidarité des musulmans de France

En difficulté financière après la rupture de son contrat avec l'Etat, le lycée Averroès a obtenu plusieurs centaines de milliers d'euros de dons.

L’Allemagne récidive, après la Shoah

Le Nicaragua accuse l'Allemagne, devant la Cour internationale de justice, de faciliter le génocide perpétré par Israël à Gaza.

Israël : la fin de l’impunité ?

Des juges britanniques demandent au Premier ministre Sunak de stopper la vente d'armes à Israël et lui suggèrent de sanctionner les responsables israéliens.

Espagne : vers la reconnaissance de l’Etat palestinien

Le gouvernement espagnol veut reconnaître l'Etat palestinien avant l'été. L'annonce est prévue pour le 9 juin.

Sur fond de génocide en Palestine, l’iftar de la Maison-Blanche annulé

Les invités de l'iftar de la Maison-Blanche ont refusé de rompre le jeûne avec le président Biden qui doit, selon eux, revoir sa position sur Israël.
Quitter la version mobile