« Golda Meir avait raison, il y a plus de 40 ans. » Hier, le Conseil représentatif des institutions juives de France s’est fendu d’un post étonnant, sur Twitter et sur Facebook. « Nous pouvons pardonner aux arabes de tuer nos enfants mais nous ne pouvons pas leur pardonner de nous forcer à tuer leurs enfants », écrit le Crif, attribuant cette citation à Golda Meir, Premier ministre d’Israel de 1969 à 1974.
Sauf que, comme le souligne Libération, cette citation semble être sortie de nulle part. En effet, dans un long article, Haaretz indiquait qu’« on ne peut pas savoir avec certitude si Meir a dit cela » un jour.
Quoi qu’il en soit, cette (fausse) citation prouve l’avis du Crif sur les événements qui se déroulent actuellement à la frontière de la bande de Gaza. Plusieurs dizaines de Palestiniens ont été tués par l’armée israélienne. Le discours de l’Etat hébreu est le même depuis le début de la « Grande marche du retour » : le Hamas enverrait sa population manifester dans le but de mourir en martyr.
Le Crif estime donc qu’Israël est « forcé » de tuer des Arabes. Avant ce tweet insensé justifiant le meurtre de Palestiniens, le Conseil représentatif des institutions juives de France avait osé souhaiter un joyaux ramadan à ses « amis musulmans. »