samedi 23 novembre 2024
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Les djihadistes ne connaissent pas grand-chose de l’Islam

Lors du débat sur TF1, hier soir, les candidats n’ont pas manqué de parler d’Islam et de terrorisme, associant une fois de plus les deux termes sans aucun discernement. « Il y a une montée de l’intégrisme au sein de la religion musulmane », a notamment déclaré un François Fillon habitué à parler de « totalitarisme islamique. » Tous laissent transparaître que la religion est l’unique source du terrorisme. Or, c’est un raccourci plus que discutable, rappellent Thomas Guénolé, politologue et auteur du livre « Islamopsychose », et Christophe Caupenne, à qui l’on doit « Petit Guide de contre-manipulation ».

Des analyses qui relèvent du « café du commerce pseudo-expert »

Dans une tribune publiée dans Marianne, intitulée « Comprendre l’embrigadement djihadiste : et si on arrêtait le café du commerce ? », les deux experts indiquent que « la thèse qui voudrait que le djihadisme soit le fruit d’une radicalisation de l’Islam ne tient pas. » Pour preuve, une étude de documents sortie l’été dernier par Associated Press. L’agence indique, preuves à l’appui, que 70 % des recrues de Daesh ont une simple connaissance « de base » des notions de l’Islam, alors que 24 % ont un niveau « intermédiaire. » En réalité, seules « cinq recrues ont été répertoriées comme ayant mémorisé le Coran », indique l’agence de presse, qui a étudié 3 000 documents interne de l’organisation terroriste. Selon Thomas Guénolé et Christophe Caupenne, les analyses exprimées dans le débat public ne devraient pas être. Pour eux, « il est grand temps que les grands médias ne prennent plus au sérieux, et n’accordent plus un porte-voix, à celles qui relèvent du café du commerce pseudo-expert. »

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