mercredi 30 octobre 2024
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Finance islamique : Dubaï peut il le faire ?

C’est ainsi que Joy Abdullah titre dans l’Arabian Gazette son article sur les potentiels économiques de Dubaï dans le secteur de l’économie islamique, en posant la question de savoir si Dubaï peut devenir le centre même de ce secteur.

Avec l’accroissement de l’industrie du halal et de la finance islamique ces dernières années, l’économie islamique est sous le feu des projecteurs, d’autant plus que Dubaï vient d’annoncer se redéfinir comme un centre d’économie islamique, cela présage bien des choses.

Dubaï la nouvelle capitale de l’économie islamique ? Selon l’auteur, cela constitue une excellente nouvelle dans la mesure où :
1)    Cette croissance est une opportunité pour les multinationales, ainsi que pour les entreprises régionales et nationales dans le secteur de la finance islamique et le halal.
2)    Cela sera bénéfique en termes d’emplois et de pouvoir d’achat et par ricochet en termes de consommation.
3)    Cela permettra aussi d‘élever le niveau des compétences professionnelles.

Des conditions s’imposent

Les moteurs de l’économie islamique, que sont la finance islamique et le halal, sont deux industries sur lesquelles Dubaï peut asseoir sa position de leader. Mais cela, insiste l’auteur, ne va pas sans compter sur le développement du secteur de l’éducation, pour ces deux principales raisons :
1) Dubaï doit développer en interne ses propres compétences
2) Développer les connaissances du secteur et sa technicité. Il ne s’agit donc pas ici de postuler que parce que Dubaï est une grande capitale arabe, elle est légitime par défaut dans ces secteurs, mais bien de définir l’importance de la formation et de l’implication des principaux acteurs.

Selon l’auteur donc, l’éducation détient le rôle primordial dans le cadre de l’optimisation du développement dans ces secteurs d’activité. Cela peut paraître comme une évidence, mais dans une optique stratégique, il est nécessaire d’insister sur ce point qui pourrait être délaissé, par exemple, au profit de compétences externes, c’est à dire provenant de manière quasiment exclusive de l’étranger.

L’éducation : la priorité ! Les connaissances et les compétences avant tout pour une mise en forme de ce projet global qui nécessite des talents et une force de travail adaptée en conséquence.

Cette industrie a besoin de cette compétence, qui ne peut être développée que si le secteur de l’éducation est pris en compte en amont.

Alors, « Will Dubai make it? » (« Dubaï le fera-t-il ? »)

Dubaï dispose déjà d’infrastructures, il ne lui reste plus qu’à développer les compétences de chacun pour achever cette mission ! En effet, le propos de l’auteur est bien centré autour de l’humain, et non autour d’une légitimité posée sans justifier du travail de chacun et des talents.

Si l’auteur préconise d’insister sur le point particulier de l’éducation, c’est pour la bonne et unique raison qu’il s’agit ici de justifier l’autorité de Dubaï sur des bases neutres.

A propos de l’auteur : Joy Abdullah est un expert en organisation.

 

Crédit photo : Shahid1024 (CC BY SA)

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