En septembre, le nombre de frappes aériennes américaines en Afghanistan a atteint son plus haut niveau en sept ans, indique le Commandement central des forces aériennes des Etats-Unis cité par The Hill. Plus globalement, selon les données de l’armée, plus de 750 bombes ont été larguées contre les talibans, mais également contre la branche afghane de Daesh. « Cette augmentation peut être attribuée à la stratégie du président visant à cibler de manière plus proactive les groupes extrémistes qui menacent la stabilité et la sécurité du peuple afghan », indique le Commandement central, qui affirme que les vols de F16 et de B52 ont largement augmenté en Afghanistan. Tout ceci est la conséquence de la politique de Donald Trump qui, en août dernier, avait promis d’augmenter le nombre de frappes aériennes dans ce pays. Le président américain avait alors annoncé l’envoi de nouveaux soldats en Afghanistan pour une « longue guerre » et pour éviter, avait-il dit, de laisser un « vide de la terreur, qu’al-Qaïda et l’Etat islamique s’empresseraient de venir combler. » Lors de la campagne présidentielle, Donald Trump avait dénoncé le programme interventionniste de sa concurrente, Hillary Clinton. Mais en intervenant en Syrie puis en intensifiant la présence américaine en Irak et en Afghanistan, le président américain montre qu’il a la gâchette plus facile qu’il n’a voulu le laisser croire.
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