Les « Dreamers » (rêveurs), venus illégalement aux Etats-Unis avec leurs parents, sont « nos amis, nos voisins et nos collègues. Et ils ne devraient pas attendre des décisions de justice pour connaître leur sort alors que le Congrès peut agir maintenant », ont écrit ces patrons dans une lettre destinée à Nancy Pelosi, la présidente démocrate de la Chambre des représentants, et à Mitch McConnell, le chef de la majorité républicaine au Sénat.
Les signataires sont à la tête d’entreprises aux secteurs d’activités divers même si la Silicon Valley domine. Parmi eux figurent Tim Cook (Apple), Jeff Bezos (Amazon), Mary Barra (General Motors), Sundar Pichai (Google) ou encore Doug McMillon (Walmart).
Le milliardaire Stephen Schwarzman, patron du fonds BlackStone et ami de Donald Trump, fait également partie des signataires.
« Le moment est venu pour le Congrès de voter une loi donnant aux ‘Dreamers’ les garanties dont ils ont besoin », ont ajouté ces patrons.
Quelque 700.000 jeunes surnommés « Dreamers » sont menacés d’expulsion. Le programme Daca, créé par Barack Obama, leur permettait d’étudier et de travailler aux Etats-Unis mais il a été supprimé par Donald Trump.
Mi-janvier, le locataire de la Maison Blanche avait proposé de leur accorder un sursis de trois ans en échange du feu vert du Congrès à 5,7 milliards de dollars de financement pour un mur destiné à lutter contre l’immigration illégale, sa principale promesse de campagne.