mardi 26 novembre 2024
8.9 C
Paris

Le Hezbollah classé « organisation terroriste » par le Royaume-Uni

« Le Hezbollah poursuit ses tentatives de déstabiliser la situation fragile au Proche-Orient », a déclaré le ministre de l’Intérieur, Sajid Javid, dans un communiqué.

« Nous ne pouvons plus faire de distinction entre leur aile militaire, déjà interdite, et le parti politique. Pour cette raison, nous avons pris la décision d’interdire le groupe dans sa totalité », a-t-il ajouté.

Etre membre du Hezbollah ou promouvoir le mouvement sera passible d’une peine pouvant aller jusqu’à 10 ans d’emprisonnement.

Cette interdiction entrera en vigueur vendredi si elle reçoit l’aval du Parlement, ce qui ne devrait être qu’une formalité.

Le Hezbollah est considéré comme une organisation terroriste par Israël et les Etats-Unis, mais seule sa branche armée est classifiée comme telle par l’Union européenne.

En 2017, plusieurs pays arabes, notamment ceux du Golfe, ont qualifié le parti de « terroriste ».

Le « Parti de Dieu » a été créé en 1982 à l’initiative des Gardiens de la Révolution d’Iran, dans la foulée de l’invasion israélienne du Liban.

Il s’est imposé dans le pays comme une des forces politiques incontournables, siégeant pour la première fois en 2005 au gouvernement. Il est également devenu au fil du temps un acteur incontournable au Proche-Orient.

Londres va également interdire les organisations jihadistes Ansaroul Islam et Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM), la principale alliance jihadiste du Sahel, liée à Al-Qaïda.

En tout, 74 organisations sont actuellement interdites au Royaume-Uni en vertu de la législation anti-terroriste, outre 14 groupes liés à l’Irlande du Nord.

Actualités en direct

Pourquoi de nombreux musulmans hautement qualifiés choisissent-ils de quitter la France ?

L'étude "La France, tu l’aimes mais tu la quittes"...

Chems-Eddine Hafiz et la mosquée de Paris en plein « doute »

La Grande mosquée de Paris attend la Nuit du doute pour annoncer la date de l'Aïd. L'objectif n'est pas d'observer la Lune mais de s'aligner sur certains pays. Un procédé qui sème la zizanie.

Gaza : la censure de la vérité

La philosophe américaine Judith Butler ne participera pas aux conférences auxquelles elle était invitée, au centre Pompidou, après avoir rappelé que le Hamas était un mouvement de résistance.

Averroès et la solidarité des musulmans de France

En difficulté financière après la rupture de son contrat avec l'Etat, le lycée Averroès a obtenu plusieurs centaines de milliers d'euros de dons.

L’Allemagne récidive, après la Shoah

Le Nicaragua accuse l'Allemagne, devant la Cour internationale de justice, de faciliter le génocide perpétré par Israël à Gaza.

Les brèves

Chems-Eddine Hafiz et la mosquée de Paris en plein « doute »

La Grande mosquée de Paris attend la Nuit du doute pour annoncer la date de l'Aïd. L'objectif n'est pas d'observer la Lune mais de s'aligner sur certains pays. Un procédé qui sème la zizanie.

Gaza : la censure de la vérité

La philosophe américaine Judith Butler ne participera pas aux conférences auxquelles elle était invitée, au centre Pompidou, après avoir rappelé que le Hamas était un mouvement de résistance.

Averroès et la solidarité des musulmans de France

En difficulté financière après la rupture de son contrat avec l'Etat, le lycée Averroès a obtenu plusieurs centaines de milliers d'euros de dons.

L’Allemagne récidive, après la Shoah

Le Nicaragua accuse l'Allemagne, devant la Cour internationale de justice, de faciliter le génocide perpétré par Israël à Gaza.

Israël : la fin de l’impunité ?

Des juges britanniques demandent au Premier ministre Sunak de stopper la vente d'armes à Israël et lui suggèrent de sanctionner les responsables israéliens.

Espagne : vers la reconnaissance de l’Etat palestinien

Le gouvernement espagnol veut reconnaître l'Etat palestinien avant l'été. L'annonce est prévue pour le 9 juin.

Sur fond de génocide en Palestine, l’iftar de la Maison-Blanche annulé

Les invités de l'iftar de la Maison-Blanche ont refusé de rompre le jeûne avec le président Biden qui doit, selon eux, revoir sa position sur Israël.
Quitter la version mobile