samedi 6 décembre 2025
12.9 C
Paris

Et si l’Iran rachetait l’OM ?

Des investisseurs perses sont intéressés par le club phocéen. Une opération du type Qatar-PSG est-elle envisageable ?

L’Olympique de Marseille a vécu une saison 2015-2016 qui s’apparente à un chemin de croix sportif et capitalistique. Aux piètres résultats — le club a terminé treizième de la ligue 1 — se sont ajoutés un changement d’entraîneur, quelques convocations judiciaires pour ses dirigeants et l’annonce de la mise en vente du club par la veuve de Robert Louis-Dreyfus. Cette dernière met l’entreprise sur le marché alors que celle-ci traverse une des pires crises de son existence. Une situation sportive et comptable qui réfrène les ardeurs d’éventuels investisseurs. Puis une information a intelligemment fuité la semaine dernière, évoquant un dossier jugé sérieux de la part d’un fonds d’investissements iraniens. A la stupéfaction, Téhéran s’intéresserait donc au ballon rond français, l’analyse géoéconomique prime.

Banaliser l’image de l’Iran

Quand le Qatar a multiplié ses investissements (industrie, hôtellerie de luxe…), le PSG a fait figure de tête de gondole. Au point que l’équipe de Zlatan est devenue synonyme du pouvoir économique de Doha. En termes d’images, le petit Etat gazier a su imposer un profil d’entrepreneur. Aux polémiques sur la Coupe du monde 2022, sous un mercure de 50 degrés, on évoque désormais le feuilleton foot-business du PSG. Les Iraniens ont été réintégrés dans la communauté internationale après des années de débat sur le nucléaire. Ils ont alors fait une tournée des capitales européennes pour signer des dizaines de contrats. Si la piste iranienne se confirme, la direction de l’OM demeurant muette sur le sujet, on pourra en déduire que les Perses souhaitent afficher un visage rassurant, ouvert sur le sport comme sur la fabrique de voitures. L’OM, avec sa Cannebière et ses 40 000 abonnés, ne paye pas de mine sportivement. Mais la marque est forte. Réponse probable avant la reprise du championnat en août.

Actualités en direct

Ridouan Abagri, victime de son succès ?

Témoignages anonymes d’anciens salariés, accusations infondées… Ridouan Abagri, autodidacte innovant et engagé, est la cible d’une campagne médiatique étrange.

Discrimination en raison de l’origine sociale : quand la France respectera-t-elle les textes internationaux ?

L’origine sociale est considérée comme une source de discrimination. Pourtant, la France tarde à le reconnaître en dépit de preuves patentes. Jusqu’à quand ?

Merwane Benlazar, trop arabe pour la télévision publique ?

L'humoriste Merwan Benlazar, au terme de sa première chronique sur France 5, a été licencié sur ordre de Rachida Dati, qui lui a reproché son look jugé trop... musulman.

Pourquoi de nombreux musulmans hautement qualifiés choisissent-ils de quitter la France ?

L'étude "La France, tu l’aimes mais tu la quittes"...

Chems-Eddine Hafiz et la mosquée de Paris en plein « doute »

La Grande mosquée de Paris attend la Nuit du doute pour annoncer la date de l'Aïd. L'objectif n'est pas d'observer la Lune mais de s'aligner sur certains pays. Un procédé qui sème la zizanie.

Les brèves

Ridouan Abagri, victime de son succès ?

Témoignages anonymes d’anciens salariés, accusations infondées… Ridouan Abagri, autodidacte innovant et engagé, est la cible d’une campagne médiatique étrange.

Discrimination en raison de l’origine sociale : quand la France respectera-t-elle les textes internationaux ?

L’origine sociale est considérée comme une source de discrimination. Pourtant, la France tarde à le reconnaître en dépit de preuves patentes. Jusqu’à quand ?

Merwane Benlazar, trop arabe pour la télévision publique ?

L'humoriste Merwan Benlazar, au terme de sa première chronique sur France 5, a été licencié sur ordre de Rachida Dati, qui lui a reproché son look jugé trop... musulman.

Chems-Eddine Hafiz et la mosquée de Paris en plein « doute »

La Grande mosquée de Paris attend la Nuit du doute pour annoncer la date de l'Aïd. L'objectif n'est pas d'observer la Lune mais de s'aligner sur certains pays. Un procédé qui sème la zizanie.

Gaza : la censure de la vérité

La philosophe américaine Judith Butler ne participera pas aux conférences auxquelles elle était invitée, au centre Pompidou, après avoir rappelé que le Hamas était un mouvement de résistance.

Averroès et la solidarité des musulmans de France

En difficulté financière après la rupture de son contrat avec l'Etat, le lycée Averroès a obtenu plusieurs centaines de milliers d'euros de dons.

L’Allemagne récidive, après la Shoah

Le Nicaragua accuse l'Allemagne, devant la Cour internationale de justice, de faciliter le génocide perpétré par Israël à Gaza.
Quitter la version mobile