mercredi 30 avril 2025
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Israël, coupable

Le roi Willem-Alexander des Pays-Bas a présidé dimanche l’inauguration du premier musée de l’Holocauste du pays à Amsterdam, aux côtés du président israélien Isaac Herzog. Cependant, la présence de ce dernier a été vivement contestée par des centaines de manifestants réclamant sa comparution devant la Cour pénale internationale. Sous les huées, le président Herzog a souligné l’importance de se souvenir des horreurs de l’Holocauste et de lutter contre l’antisémitisme et la haine.

Le musée expose 2 500 objets témoignant de la Shoah, notamment des uniformes rayés d’Auschwitz, des boutons de vêtements arrachés à l’arrivée au camp d’extermination de Sobibor, ainsi que des lettres et des photos. Situé dans le quartier juif historique d’Amsterdam, ce musée rappelle le destin tragique des Juifs néerlandais, parmi lesquels 102 000 ont été tués pendant l’Holocauste, soit environ 75 % de la population juive pré-guerre des Pays-Bas.

Plus jamais ça, vraiment ?

Pendant ce temps, à moins d’un kilomètre de là, des manifestants s’étaient rassemb0lés contre la présence d’Isaac Herzog à l’inauguration. Parmi eux, des organisations juives ont appelé à un cessez-le-feu immédiat dans la bande de Gaza, où la riposte israélienne a fait plus de 31 000 morts, et entraîné des destructions colossales.

Des centaines de personnes, arborant des drapeaux palestiniens, ont accusé Israël de commettre un génocide dans la bande de Gaza et ont scandé « Plus jamais ça, c’est maintenant ! », exprimant ainsi leur indignation face aux actions israéliennes. Certains manifestants ont demandé que Herzog soit jugé pour crimes de guerre, affirmant que sa présence à l’inauguration salissait la mémoire de leurs ancêtres juifs.

Sur la route menant au musée, les manifestants ont accroché des pancartes appelant à un détour vers la Cour pénale internationale, exprimant ainsi leur désir que les responsabilités soient établies pour les actes perpétrés. La présence du président israélien Herzog à cet événement historique a donc été marquée par une forte opposition, reflétant les tensions persistantes autour du conflit israélo-palestinien.

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