« Je n’y crois pas. Je ne pense pas que les Israéliens nous espionnaient. J’aurais du mal à y croire », a déclaré le président des Etats-Unis. « Tout est possible mais je n’y crois pas », a-t-il insisté.
Le journal Politico a rapporté qu’Israël aurait mis en place en 2017 un système d’interception des communications portables dans la zone autour de la Maison Blanche, au coeur de Washington. « Ces appareils devaient sûrement servir à espionner le président Donald Trump » et ses conseillers, a expliqué un responsable américain cité par le journal.
Israël a vigoureusement nié cette accusation.
Un démenti réaffirmé jeudi par le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, qui a dénoncé une histoire « montée de toute pièces ». « J’ai une ligne directrice: pas d’espionnage aux Etats-Unis », a-t-il assuré. « Elle est respectée à la lettre, sans exceptions », a-t-il martelé.
Donald Trump a manifesté un soutien sans faille à Israël et à son Premier ministre actuel, allant jusqu’à rompre avec le consensus international et la diplomatie traditionnelle des Etats-Unis en reconnaissant unilatéralement Jérusalem comme capitale d’Israël.
« Ma relation avec Israël est excellente », a souligné le milliardaire républicain, rappelant également le retrait américain de l’accord sur le nucléaire iranien, une autre décision fortement appréciée par le gouvernement israélien.