Israël a toujours accusé l’Iran, son ennemi juré, de chercher à fabriquer l’arme nucléaire, ce que Téhéran dément.
« Nous ne laisserons pas l’Iran se doter de l’arme nucléaire », a dit M. Netanyahu lors d’une cérémonie à Jérusalem à l’occasion de la journée annuelle du souvenir à la mémoire des soldats tués en service et des victimes d’attentats.
Le Premier ministre israélien est un des plus ardents pourfendeurs de l’accord conclu en 2015 entre les grandes puissances et l’Iran sur les activités nucléaires de la République islamique.
La destruction d’Israël fait partie de la rhétorique historique du régime iranien, et Israël se voit comme la cible désignée d’un Iran qui serait éventuellement doté de la bombe atomique et des activités balistiques iraniennes.
Téhéran assure que ses activités nucléaires sont purement civiles.
Le Conseil suprême de la sécurité nationale (CSSN) iranien a annoncé mercredi que l’Iran allait cesser de limiter ses réserves d’eau lourde et d’uranium enrichi, revenant sur l’engagement qu’il avait pris dans l’accord conclu à Vienne en 2015. Ce pacte avait permis à Téhéran d’obtenir une levée d’une partie des sanctions internationales.
M. Netanyahu s’est démené pour obtenir la dénonciation de cet accord, et le président Donald Trump a décidé d’en désengager unilatéralement les Etats-Unis en 2018.
Le Premier ministre israélien laisse constamment planer la menace d’une opération militaire. Il avait déclaré en décembre qu’Israël était prêt à attaquer l’Iran sur le territoire de ce dernier si la « survie » de l’Etat hébreu était en jeu.