Les organisations humanitaires dénoncent vivement le comportement jugé cynique des États occidentaux face à la crise humanitaire qui sévit dans la bande de Gaza. Elles soulignent l’urgence d’un cessez-le-feu et d’un acheminement prioritaire de l’aide humanitaire par voie terrestre pour répondre aux besoins critiques de la population palestinienne.
Selon une déclaration conjointe de 25 associations de défense des droits humains et d’organisations humanitaires, les États doivent agir pour empêcher la perpétration de crimes atroces et exercer une pression politique efficace afin de mettre fin aux bombardements incessants et aux restrictions entravant l’acheminement sécurisé de l’aide à Gaza.
Des ONG présentes sur le terrain, telles que Médecins sans frontières (MSF), font état des difficultés rencontrées pour mener à bien leurs missions humanitaires en raison des obstacles imposés par les autorités israéliennes. La coalition internationale annonçant l’ouverture d’un corridor maritime depuis Chypre vers Gaza est critiquée, les ONG insistant sur la nécessité d’un accès terrestre pour une aide efficace.
Appel à une action concrète
Les signataires soulignent l’inefficacité d’un port flottant sur la rive de Gaza, préférant la réouverture des points de passage terrestres bloqués par Israël pour permettre le transit sécurisé des convois humanitaires. Ils mettent en garde contre les obstacles potentiels rencontrés par les envois maritimes et expriment leurs craintes quant à une occupation prolongée de Gaza sous couvert d’aide humanitaire.
Les ONG condamnent fermement le cynisme des États occidentaux qui, tout en larguant des colis alimentaires depuis les airs sur Gaza, continuent de fournir des armes à Israël. Elles dénoncent cette approche coûteuse et dangereuse, soulignant l’importance d’une action concertée pour répondre efficacement aux besoins humanitaires sans compromettre la sécurité et la dignité des populations affectées.