Pour Emmanuel Macron, il n’y a « pas d’alternative à la solution des deux États », a indiqué à Paris l’Elysée.
Emmanuel Macron et Abdallah II de Jordanie, qui se sont entretenus par téléphone lundi, « sont convenus de rester en contact étroit au cours des prochaines semaines pour éviter une montée dangereuse des tensions ».
Benjamin Netanyahu a promis la semaine passée, s’il est réélu aux législatives mardi, d’annexer à Israël les colonies juives construites dans la vallée du Jourdain, une bande de terre fertile qui s’étire du sud du Lac de Tibériade au nord de la mer Morte.
Il a précisé que cette annexion ne comprendrait pas les villes palestiniennes, comme par exemple Jéricho, qui serait alors en réalité encerclée.
Sa déclaration a provoqué la colère de l’OLP, qui a fustigé une « violation flagrante du droit international », et des mises en garde de la Turquie, la Jordanie et l’Arabie saoudite.
L’ONU a aussi mis en garde contre une annexion qui « serait dévastatrice pour la possibilité de relancer les négociations, la paix régionale et l’essence même d’une solution à deux États », israélien et palestinien, vivant côte à côte.
Pour l’Union européenne, ce plan de Benjamin Netanyahu « compromet » les perspectives de paix.