Les organisations CAPJPO-EuroPalestine et Droits Devant ont déposé une déclaration de manifestation auprès de la préfecture de police de Paris (PP) pour « célébrer la résistance palestinienne à l’occupation et à la colonisation de l’occupant israélien » et « exiger des sanctions. » Anne Hidalgo, la maire de Paris avait demandé au préfet de police de « prendre toutes les mesures appropriées » pour prévenir tout trouble à l’ordre public. Si le risque de trouble à l’ordre public existe bien, il est lié à la possible présence de groupuscules extrémistes, tels que la Brigade Juive ou la Ligue de Défense Juive (LDJ), habitués à menacer tous les militants pro-palestiniens. Ces derniers avaient lancé un ultimatum aux membres dirigeants de l’Association France Palestine Solidarité (AFPS), les sommant d’arrêter les appels au boycott des produits israéliens. S’en sont suivies des menaces de mort, mais pire encore ils ont piraté les données de Taoufiq Tahani président de l’AFPS (voir vidéo en bas de l’article).
La préfecture n’a pas cédé
Dans un communiqué publié vendredi soir, la préfecture de Police a annoncé qu’après un « examen particulièrement attentif », qu’elle n’interdisait pas ce rassemblement. « La déclaration (de manifestation) qui a été transmise à la préfecture de police ne comporte pas d’éléments d’appels publics et directs au racisme et à l’antisémitisme », a-t-elle expliqué. De plus, « une menace grave de trouble à l’ordre public ne peut être caractérisée à l’heure actuelle », a-t-elle estimé.