jeudi 31 octobre 2024
12.8 C
Paris

Manuel Valls avance (encore) ses idées sur la laïcité et l’Islam

Le spécialiste de l’Islam a parlé : dans Le Point, Manuel Valls décline ses idées concernant la laïcité. Peu écouté par Emmanuel Macron sur ce sujet, l’ancien Premier ministre veut inciter le président de la République et son gouvernement à être offensifs sur ce thème : « Je ne veux pas, comme par le passé, que l’on pèche par excès de frilosité sur ces sujets-là », lui qui fut Premier ministre et ministre de l’Intérieur.

On connaît les divergences d’opinion entre Emmanuel Macron et son ancien collègue du gouvernement. Manuel Valls indique que « le concept fructueux du ‘en même temps’ est applicable souvent mais pas tout le temps, notamment sur la République, qui est une et indivisible, et sur la laïcité, qui elle aussi est unique et reste une singularité française. » Une façon de critique Macron à demi-mots.

Visé par le chef de l’Etat qui parlait de lui comme d’un laïc « radicalisée », Manuel Valls semble toujours en vouloir au président. Ce qui ne l’empêche pas de redire sa vision de l’Islam en France, qu’il veut « débarrassé du poison des Frères musulmans, du salafisme et de l’influence étrangère. »

Sans qu’Emmanuel Macron lui ait demandé son avis, Manuel Valls avance ses idées : un nouveau concordat pour l’Islam ? Pas question, pour l’ancien Premier ministre. Pour en arriver à ses fins, Manuel Valls a une idée : « Je fais le pari que les musulmans de France peuvent remporter cette bataille, mais pour cela il faut les aider à rendre pleinement compatible l’islam avec la démocratie, à intégrer la séparation avec l’État, l’égalité femme/homme », explique le député qui assure qu’il faut réformer l’Islam « sans paternalisme » et « sans remettre en question la loi de 1905. »

Actualités en direct

Pourquoi de nombreux musulmans hautement qualifiés choisissent-ils de quitter la France ?

L'étude "La France, tu l’aimes mais tu la quittes"...

Chems-Eddine Hafiz et la mosquée de Paris en plein « doute »

La Grande mosquée de Paris attend la Nuit du doute pour annoncer la date de l'Aïd. L'objectif n'est pas d'observer la Lune mais de s'aligner sur certains pays. Un procédé qui sème la zizanie.

Gaza : la censure de la vérité

La philosophe américaine Judith Butler ne participera pas aux conférences auxquelles elle était invitée, au centre Pompidou, après avoir rappelé que le Hamas était un mouvement de résistance.

Averroès et la solidarité des musulmans de France

En difficulté financière après la rupture de son contrat avec l'Etat, le lycée Averroès a obtenu plusieurs centaines de milliers d'euros de dons.

L’Allemagne récidive, après la Shoah

Le Nicaragua accuse l'Allemagne, devant la Cour internationale de justice, de faciliter le génocide perpétré par Israël à Gaza.

Les brèves

Chems-Eddine Hafiz et la mosquée de Paris en plein « doute »

La Grande mosquée de Paris attend la Nuit du doute pour annoncer la date de l'Aïd. L'objectif n'est pas d'observer la Lune mais de s'aligner sur certains pays. Un procédé qui sème la zizanie.

Gaza : la censure de la vérité

La philosophe américaine Judith Butler ne participera pas aux conférences auxquelles elle était invitée, au centre Pompidou, après avoir rappelé que le Hamas était un mouvement de résistance.

Averroès et la solidarité des musulmans de France

En difficulté financière après la rupture de son contrat avec l'Etat, le lycée Averroès a obtenu plusieurs centaines de milliers d'euros de dons.

L’Allemagne récidive, après la Shoah

Le Nicaragua accuse l'Allemagne, devant la Cour internationale de justice, de faciliter le génocide perpétré par Israël à Gaza.

Israël : la fin de l’impunité ?

Des juges britanniques demandent au Premier ministre Sunak de stopper la vente d'armes à Israël et lui suggèrent de sanctionner les responsables israéliens.

Espagne : vers la reconnaissance de l’Etat palestinien

Le gouvernement espagnol veut reconnaître l'Etat palestinien avant l'été. L'annonce est prévue pour le 9 juin.

Sur fond de génocide en Palestine, l’iftar de la Maison-Blanche annulé

Les invités de l'iftar de la Maison-Blanche ont refusé de rompre le jeûne avec le président Biden qui doit, selon eux, revoir sa position sur Israël.
Quitter la version mobile