« Je peux vous assurer, selon nos sources et les meilleures sources occidentales, que l’Iran est derrière les récentes attaques dans le Golfe », a déclaré Yossi Cohen, lors d’une conférence consacrée à la sécurité et aux enjeux géostratégiques à Herzliya, près de Tel-Aviv.
M. Cohen n’a pas précisé à quelles attaques il faisait référence, ni la nature des sources invoquées.
La région du Golfe a été le théâtre le 13 mai du sabotage de quatre navires, dont trois pétroliers, au large des Emirats arabes unis, puis le 12 juin d’attaques contre des tankers en mer d’Oman.
Les Etats-Unis, grand alié d’Israël, ont accusé l’Iran d’être à l’origine de ces attaques, qui, avec la destruction d’un drone américain par l’Iran le 20 juin, ont contribué à un regain de tension faisant craindre une guerre. L’Iran a nié en bloc.
Le gouvernement israélien ne cesse de dénoncer les agissements qu’il impute à l’Iran dans la région. La communauté d’intérêts face à l’Iran a créé ces derniers mois une convergence entre Israël et certains pays arabes, après des décennies d’hostilité et sous l’impulsion de l’administration Trump.
Les Arabes du Golfe et les Israéliens se sont ainsi livrés à un flirt poussé à l’occasion d’une récente conférence à Bahrein, malgré l’absence de relations diplomatiques et la persistance du conflit israélo-palestinien.
Le chef du Mossad a distingué une « occasion sans précédent, peut être la première dans l’histoire du Proche-Orient, de parvenir à une entente régionale qui permettra de parvenir à un accord de paix global ».