En 2015, elle faisait sa déclaration d’amour à Israël. Avec son premier long-métrage adapté du roman « Une histoire d’amour et de ténèbres » d’Amos Oz, Natalie Portman racontait son Israël natal. Tourné à Jérusalem, son premier film était effectivement une recension des souvenirs de l’actrice, « là où le muezzin chante, l’église sonne et le chofar interpelle vaillamment depuis le Mur », écrivait-elle dans une tribune expliquant son lien avec Israël.
Déjà à l’époque du tournage de son film, Natalie Portman s’était attiré les foudres des juifs ultra-orthodoxes, qui dénonçaient « une invasion d’étrangers » dans leur quartier de Nahlaot. Ils regrettaient alors que certaines scènes puissent « heurter la sensibilité de certaines personnes » à proximité des synagogues ou des yeshivas.
A l’occasion qu’un prix qui devait lui être remis le 28 juin prochain, la comédienne vient de refuser de se rendre dans son pays natal, notamment à cause des nombreux tués par l’armée israélienne à la frontière de Gaza. Les organisateurs indiquent simplement que « de récents événements survenus en Israël sont extrêmement pénibles pour elle, et elle ne se sent pas à l’aise à l’idée de participer à un quelconque événement public » en Israël.
Natalie Portman, continue la fondation Genesis qui cite le manager de l’actrice, « ne peut pas prendre part la conscience libre à cette cérémonie. » L’actrice-réalisatrice demande que l’on « respecte son droit d’être publiquement en désaccord avec les politiques du gouvernement. »
Lorsque, en mai 2015, Netanyahu avait à nouveau raflé le Premier ministère, Natalie Portman avait déclaré : « Je suis absolument contre Netanyahu. » L’artiste avait dénoncé les propos anti-Arabes de l’homme politique, ajoutant : « Je trouve horribles ses propos racistes. » Cependant, Portman indiquait qu’elle ne voulait pas être utilisée pour « chier sur Israël. »