Au moins 500 morts. Voilà le lourd bilan payé par un navire qui accueillait des personnes africaines fuyant leur pays. Il pourrait s’agir de l’un des « naufrages les plus meurtriers » enregistrés jusqu’ici, selon le HCR.
En Italie, sur la côté méditerranéenne, les corps des candidats à l’immigration s’accumulent. Une nouvelle fois, un drame vient rappeler la tragédie qui est en train de se dérouler aux portes de l’Europe. Ce mercredi 20 avril, le Haut commissariat de l’ONU pour les réfugiés (HCR) a indiqué redouter 500 morts lors du naufrage d’un navire qui accueillait des Africains fuyant leur pays. Pour le moment, impossible de faire un bilan exact : des réfugiés, arrivés dimanche à Kalamata en Grèce et qui avaient été secourus, ont affirmé avoir assisté à ce naufrage. Le HCR décrit un navire qui transportait « des centaines de personnes dans des conditions terribles de surcharge. »
Ce naufrage rappelle celui qui avait fait il y a un an, le 18 avril 2015, plus de 800 morts. « Si ce naufrage est le plus meurtrier enregistré en Méditerranée par le HCR, il s’inscrit dans une longue série de drames similaires », rappelle la Fédération internationale des droits de l’Homme (FIDH), qui dénonce « la forteresse Europe » qui « continue à tuer. » Selon le HCR, on comptabiliserait plus de 1 250 morts ou disparus cette année en Méditerranée.