Aucun détail n’a filtré sur les négociations mais Israël multiplie ces derniers temps les gestes en faveur d’une amélioration de ses relations avec les Etats du Golfe.
Les pays arabes ont historiquement fait du règlement de la question palestinienne la condition d’une normalisation avec Israël. Cependant, après des décennies d’hostilité, ces derniers mois les lignes ont bougé: les Etats du Golfe, à l’exception du Qatar, sont désormais davantage préoccupés par ce qu’ils perçoivent comme une menace iranienne –une inquiétude qu’ils partagent avec Israël, pour qui Téhéran est la bête noire.
« Récemment, j’ai fait la promotion, avec le soutien des Etats-Unis, d’une initiative politique afin de signer des ‘accords de non-agression’ avec les Etats du Golfe arabe », a écrit sur Twitter Israel Katz.
Il affirme avoir discuté de cette initiative avec des ministres des Affaires étrangères arabes et l’émissaire de Donald Trump pour un plan de paix israélo-palestinien, Jason Greenblatt, lors de l’Assemblée générale des Nations unies à New York fin septembre.
Seuls deux Etats arabes, la Jordanie et l’Egypte, ont à ce jour signé des traités de paix avec Israël.
Il y a un an, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a rencontré le sultan d’Oman à Mascate, une première depuis plus de vingt ans.
En juillet, Israel Katz avait, pour la première fois, rencontré publiquement son homologue bahreïni à Washington et quelques journalistes israéliens avaient également participé à une conférence organisée par les Etats-Unis au Bahreïn en juin sur le volet économique de l’initiative du président américain pour résoudre le conflit israélo-palestinien.
Le mois suivant, un groupe de journalistes arabes étaient venus en Israël, une visite émaillée d’incidents lors de la visite d’un bloggueur saoudien dans la Vieille ville de Jérusalem, située dans la partie palestinienne de la cité, occupée et annexée par Israël.
Israël occupe depuis 1967 Jérusalem-Est et la Cisjordanie. L’Etat hébreu a depuis annexé la partie orientale de la ville sainte, considérant Jérusalem comme entièrement israélienne alors que les Palestiniens espèrent faire de Jérusalem-Est la capitale de l’Etat auquel ils aspirent.