« Ce que nous voulons in fine, c’est en finir avec cette culture de l’impunité où les entreprises internationales sont autorisées à être complices, en soutenant les crimes de guerre et les colonies israéliennes qui ont causé la fuite de Palestiniens », indique le directeur de l’ONG Palestine Institute for Public Diplomacy (PIPD).
Basée à San Francisco, aux Etats-Unis, Airbnb n’a pas souhaité faire de commentaires, et a renvoyé à son communiqué sur le sujet publié en avril.
« Nous comprenons la complexité de ce sujet », avait alors dit la plateforme de location, indiquant qu’elle ne tirerait « aucun bénéfice » de l’activité dans l’ensemble de la Cisjordanie et que l’argent serait reversé à une organisation humanitaire à but non lucratif opérant dans différentes parties du monde.
Après sa décision initiale –et désormais caduque– de retirer les offres de location en Cisjordanie occupée, l’entreprise avait été poursuivie en Israël mais aussi devant un tribunal fédéral américain, où des plaignants juifs américains l’accusaient de discrimination religieuse.
La Cisjordanie est un territoire palestinien occupé par Israël depuis 1967.
Environ 430.000 colons israéliens y vivent une coexistence souvent conflictuelle avec plus de 2,5 millions de Palestiniens. Les colonies qui y sont construites par Israël sont illégales au regard du droit international et une grande partie de la communauté internationale voit en elle un des principaux obstacles à la paix.
Le gouvernement israélien conteste cette vision.