La Maison Blanche a annoncé dimanche la tenue de cette conférence sur les aspects économiques du plan, co-organisée avec Manama les 25 et 26 juin. Les Emirats arabes unis ont confirmé leur participation, mais les Palestiniens avaient indiqué n’avoir « été informés par aucune partie de la réunion annoncée à Bahreïn ».
Dans un communiqué mis en ligne mercredi soir, l’Organisation de libération de la Palestine (OLP) a indiqué que « la Palestine ne participera pas à la conférence de Manama ».
« Ceci est la position commune des Palestiniens, depuis le président Mahmoud Abbas et le Comité exécutif de l’OLP jusqu’aux mouvements et aux groupes politiques, personnalités nationales, secteur privé et société civile », a détaillé le communiqué.
Les Palestiniens boycottent l’administration américaine depuis que le président Donald Trump a rompu avec des décennies de consensus en reconnaissant Jérusalem comme capitale d’Israël en décembre 2017. Ils considèrent également Jérusalem comme la capitale de l’Etat auquel ils aspirent.
Cette conférence doit réunir des dirigeants de plusieurs gouvernements, de la société civile et du monde des affaires.
Il s’agit d’une « opportunité charnière » pour « partager des idées, évoquer des stratégies et encourager le soutien à des investissements et initiatives économiques potentiels qui pourraient être rendus possibles par un accord de paix », a estimé dimanche la présidence américaine dans un communiqué commun avec Bahreïn.
Les Palestiniens y voient une contrepartie financière en échange de l’acceptation de l’occupation israélienne.