lundi 25 novembre 2024
13.8 C
Paris

Le pape François bientôt en visite au Maroc

On est loin de 2006 et du rappel de l’ambassadeur marocain au Vatican suite aux propos du pape Benoît XVI. A l’époque, le souverain pontife avait paraphrasé l’empereur byzantin Manuel II Paléologue et affirmé que le Prophète n’avait apporté que « des choses mauvaises et inhumaines. » Depuis, de l’eau a coulé sous les ponts. Et l’arrivée de François au Vatican a permis au petit Etat de créer de meilleures relations entre chrétienté et Islam. « Le Coran est un livre de paix, c’est un livre prophétique de paix », avait-il ainsi dit en 2014, avant d’indiquer, deux ans plus tard : « Si je parlais de violence islamique, je devrais également parler de violence catholique. »

Un peu plus de trois décennies après la venue de Jean-Paul II dans le royaume chérifien, c’est donc au tour du pape François d’annoncer son voyage au Maroc les 30 et 31 mars prochains. Un pas important pour les relations entre le Vatican et le Maroc, moins de trois mois après que le roi Mohammed VI avait nommé un ambassadeur au Vatican, Raja Naji Mekkaoui. Le roi du Maroc grille sur le fil l’Algérie, que le pape devait rallier pour la béatification des moines de Tibhirine en décembre. Finalement, un problème de calendrier lui a fait annuler ce voyage officiel.

Quels seront les thèmes abordés lors de ce voyage au Maroc ? Il sera d’abord question de liberté religieuse dans le royaume. Mais aussi de la question migratoire : l’archevêque de Rabat indique que l’Eglise s’occupe des migrants avec de nombreuses initiatives. « Au Maroc, nous avons alloué 1,5 million d’euros et établi un programme pluriannuel, ‘Kantara’, qui assiste des milliers de migrants », dit-il. Le pape devrait enfin mettre l’accent sur le dialogue interreligieux.

Actualités en direct

Pourquoi de nombreux musulmans hautement qualifiés choisissent-ils de quitter la France ?

L'étude "La France, tu l’aimes mais tu la quittes"...

Chems-Eddine Hafiz et la mosquée de Paris en plein « doute »

La Grande mosquée de Paris attend la Nuit du doute pour annoncer la date de l'Aïd. L'objectif n'est pas d'observer la Lune mais de s'aligner sur certains pays. Un procédé qui sème la zizanie.

Gaza : la censure de la vérité

La philosophe américaine Judith Butler ne participera pas aux conférences auxquelles elle était invitée, au centre Pompidou, après avoir rappelé que le Hamas était un mouvement de résistance.

Averroès et la solidarité des musulmans de France

En difficulté financière après la rupture de son contrat avec l'Etat, le lycée Averroès a obtenu plusieurs centaines de milliers d'euros de dons.

L’Allemagne récidive, après la Shoah

Le Nicaragua accuse l'Allemagne, devant la Cour internationale de justice, de faciliter le génocide perpétré par Israël à Gaza.

Les brèves

Chems-Eddine Hafiz et la mosquée de Paris en plein « doute »

La Grande mosquée de Paris attend la Nuit du doute pour annoncer la date de l'Aïd. L'objectif n'est pas d'observer la Lune mais de s'aligner sur certains pays. Un procédé qui sème la zizanie.

Gaza : la censure de la vérité

La philosophe américaine Judith Butler ne participera pas aux conférences auxquelles elle était invitée, au centre Pompidou, après avoir rappelé que le Hamas était un mouvement de résistance.

Averroès et la solidarité des musulmans de France

En difficulté financière après la rupture de son contrat avec l'Etat, le lycée Averroès a obtenu plusieurs centaines de milliers d'euros de dons.

L’Allemagne récidive, après la Shoah

Le Nicaragua accuse l'Allemagne, devant la Cour internationale de justice, de faciliter le génocide perpétré par Israël à Gaza.

Israël : la fin de l’impunité ?

Des juges britanniques demandent au Premier ministre Sunak de stopper la vente d'armes à Israël et lui suggèrent de sanctionner les responsables israéliens.

Espagne : vers la reconnaissance de l’Etat palestinien

Le gouvernement espagnol veut reconnaître l'Etat palestinien avant l'été. L'annonce est prévue pour le 9 juin.

Sur fond de génocide en Palestine, l’iftar de la Maison-Blanche annulé

Les invités de l'iftar de la Maison-Blanche ont refusé de rompre le jeûne avec le président Biden qui doit, selon eux, revoir sa position sur Israël.
Quitter la version mobile