Il s’appelle Zakir Naik et est interdit d’accès dans certains pays, dont le sien, l’Inde, dans lequel il a été condamné pour « blanchiment d’argent » et « discours de haine. » Depuis sa condamnation, le prédicateur musulman a trouvé refuge en Malaisie. S’il est accusé d’avoir « encouragé l’inimitié et la haine entre différents groupes religieux en Inde à travers des discours publics et des conférences », Naik réfute et assure qu’il est au contraire quelqu’un qui « favorisait la paix, donnait une solution à l’humanité. » « Tous ceux qui n’aiment pas que la paix l’emporte ne m’aiment pas », a-t-il indiqué.
Pour le théologien, les discours en faveur de l’Islam « ne plaisent pas aux ennemis de l’Islam. Que ce soit les pays occidentaux ou le pays dans lequel je suis né, l’Inde. » Zakir Naik est pourtant accusé de discours rigoristes, incitant à imposer la peine de mort pour les homosexuels ou à ceux qui choisissent de se convertir.
Zaki Naik est également interdit d’entrée en Grande-Bretagne. En Malaisie, lors de son discours, il était accompagné du ministre en chef de l’Etat, du prince héritier et de responsables religieux. Le nouveau Premier ministre malaisien, Mahathir Mohamad, a décidé que son pays devait continuer à accueillir le prédicateur et promis qu’il ne serait pas extradé vers l’Inde, notamment en raison de persécutions contre les musulmans. Naik, lui, se dit « fier d’être un musulman fondamentaliste », et assure qu’il continuera à dispenser ses avis dans les pays asiatiques.