Alexandre Bissonnette avait été condamné le 8 février à la réclusion à perpétuité pour ces meurtres, la pire attaque contre un lieu de culte musulman en Occident.
Le 29 janvier 2017, fusil à la main, Alexandre Bissonnette avait ouvert le feu de sang-froid dans la mosquée de Québec sur la quarantaine d’hommes et les quatre enfants qui bavardaient après la prière dans la grande salle du rez-de-chaussée, tuant six hommes et en blessant grièvement cinq autres.
Dans leur appel déposé au palais de justice de Québec, les avocats de M. Bissonnette estiment notamment que le juge François Huot a imposé « une peine illégale, manifestement déraisonnable et non indiquée en ordonnant à l’appelant de purger un minimum de 40 années d’emprisonnement avant d’être éligible à une libération conditionnelle », a indiqué la chaîne publique Radio-Canada.
Ce verdict, empêchant Alexandre Bissonnette de présenter une demande de libération conditionnelle avant ses 67 ans, avait été jugé trop clément par le président de la mosquée meurtrie, Boufeldja Benabdallah.
Le parquet avait de son côté réclamé une peine de 150 ans de prison, demande qualifiée de « déraisonnable » et d’anticonstitutionnelle par le juge François Huot.