jeudi 31 octobre 2024
10.7 C
Paris

Quand Mohammed VI boycotte Netanyahu

Le roi du Maroc, Mohammed VI, a annulé sa présence au 51e sommet de la Cédéao (Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest) — qui s’est ouvert hier —, pourtant un rendez-vous clé pour le Royaume. En effet, les Etats-membres devaient examiner la demande d’adhésion du Maroc au sein de l’organisation. La raison de cette annulation est liée à la présence du Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu. Plusieurs Etats-membres ont réduit à minima leur représentation pour la même raison. Officiellement, Netanyahu vient préparer le sommet Israël-Afrique de Lomé prévu à l’automne prochain et proposer une coopération dans l’agriculture et la sécurité. « Mais personne n’est dupe, commente un ministre africain. Si le Premier ministre se déplace en personne, c’est que la dimension politique est là », commente un ministre africain. Pour rappel, le Maroc n’entretient plus de relations diplomatiques avec Israël depuis 2000, période de la seconde intifada. De plus, Mohammed VI est le président du Comité Al-Qods, une organisation multilatérale réunissant les soutiens de la cause palestinienne au sein du monde arabe. Le roi, en sa qualité de dirigeant du comité, a sans doute voulu se tenir à l’écart des débats houleux et des boycotts internes à la Cédéao concernant Israël. Mais qu’est donc venu faire Israël à ce sommet africain ? Selon le Premier ministre israélien, Israël est de retour en Afrique pour « affaiblir » cette majorité de pays africains qui vote « contre Israël » au sein des institutions internationales.

Cette absence n’a pas empêché la Cédéao de donner son accord de principe quant à l’adhésion du Maroc, soutenu entre autres par la Côte d’Ivoire, le Nigeria, le Sénégal, la Sierra Leone, la Gambie ou encore le Burkina-Faso.

Actualités en direct

Pourquoi de nombreux musulmans hautement qualifiés choisissent-ils de quitter la France ?

L'étude "La France, tu l’aimes mais tu la quittes"...

Chems-Eddine Hafiz et la mosquée de Paris en plein « doute »

La Grande mosquée de Paris attend la Nuit du doute pour annoncer la date de l'Aïd. L'objectif n'est pas d'observer la Lune mais de s'aligner sur certains pays. Un procédé qui sème la zizanie.

Gaza : la censure de la vérité

La philosophe américaine Judith Butler ne participera pas aux conférences auxquelles elle était invitée, au centre Pompidou, après avoir rappelé que le Hamas était un mouvement de résistance.

Averroès et la solidarité des musulmans de France

En difficulté financière après la rupture de son contrat avec l'Etat, le lycée Averroès a obtenu plusieurs centaines de milliers d'euros de dons.

L’Allemagne récidive, après la Shoah

Le Nicaragua accuse l'Allemagne, devant la Cour internationale de justice, de faciliter le génocide perpétré par Israël à Gaza.

Les brèves

Chems-Eddine Hafiz et la mosquée de Paris en plein « doute »

La Grande mosquée de Paris attend la Nuit du doute pour annoncer la date de l'Aïd. L'objectif n'est pas d'observer la Lune mais de s'aligner sur certains pays. Un procédé qui sème la zizanie.

Gaza : la censure de la vérité

La philosophe américaine Judith Butler ne participera pas aux conférences auxquelles elle était invitée, au centre Pompidou, après avoir rappelé que le Hamas était un mouvement de résistance.

Averroès et la solidarité des musulmans de France

En difficulté financière après la rupture de son contrat avec l'Etat, le lycée Averroès a obtenu plusieurs centaines de milliers d'euros de dons.

L’Allemagne récidive, après la Shoah

Le Nicaragua accuse l'Allemagne, devant la Cour internationale de justice, de faciliter le génocide perpétré par Israël à Gaza.

Israël : la fin de l’impunité ?

Des juges britanniques demandent au Premier ministre Sunak de stopper la vente d'armes à Israël et lui suggèrent de sanctionner les responsables israéliens.

Espagne : vers la reconnaissance de l’Etat palestinien

Le gouvernement espagnol veut reconnaître l'Etat palestinien avant l'été. L'annonce est prévue pour le 9 juin.

Sur fond de génocide en Palestine, l’iftar de la Maison-Blanche annulé

Les invités de l'iftar de la Maison-Blanche ont refusé de rompre le jeûne avec le président Biden qui doit, selon eux, revoir sa position sur Israël.
Quitter la version mobile