samedi 23 novembre 2024
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Quand Mohammed VI boycotte Netanyahu

Le roi du Maroc, Mohammed VI, a annulé sa présence au 51e sommet de la Cédéao (Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest) — qui s’est ouvert hier —, pourtant un rendez-vous clé pour le Royaume. En effet, les Etats-membres devaient examiner la demande d’adhésion du Maroc au sein de l’organisation. La raison de cette annulation est liée à la présence du Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu. Plusieurs Etats-membres ont réduit à minima leur représentation pour la même raison. Officiellement, Netanyahu vient préparer le sommet Israël-Afrique de Lomé prévu à l’automne prochain et proposer une coopération dans l’agriculture et la sécurité. « Mais personne n’est dupe, commente un ministre africain. Si le Premier ministre se déplace en personne, c’est que la dimension politique est là », commente un ministre africain. Pour rappel, le Maroc n’entretient plus de relations diplomatiques avec Israël depuis 2000, période de la seconde intifada. De plus, Mohammed VI est le président du Comité Al-Qods, une organisation multilatérale réunissant les soutiens de la cause palestinienne au sein du monde arabe. Le roi, en sa qualité de dirigeant du comité, a sans doute voulu se tenir à l’écart des débats houleux et des boycotts internes à la Cédéao concernant Israël. Mais qu’est donc venu faire Israël à ce sommet africain ? Selon le Premier ministre israélien, Israël est de retour en Afrique pour « affaiblir » cette majorité de pays africains qui vote « contre Israël » au sein des institutions internationales.

Cette absence n’a pas empêché la Cédéao de donner son accord de principe quant à l’adhésion du Maroc, soutenu entre autres par la Côte d’Ivoire, le Nigeria, le Sénégal, la Sierra Leone, la Gambie ou encore le Burkina-Faso.

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