« Le racisme se combat par l’éducation, en le condamnant, en en parlant. On ne peut pas accepter le racisme dans la société et dans le football », a déclaré Infantino, invité sur la chaîne Rai2.
Peu auparavant, le match Atalanta-Fiorentina avait été interrompu quelques minutes après des cris racistes ayant visé Dalbert, latéral brésilien du club florentin.
L’ancien joueur de Nice s’en est plaint à l’arbitre du match, M. Orsato, qui a arrêté le jeu et demandé la diffusion d’un message par le speaker du stade. Ce message a été accueilli par des sifflets nourris.
« Il faut identifier les responsables et les jeter hors des stades. Il faut des peines claires, comme en Angleterre. Il ne faut pas avoir peur de condamner les racistes, nous devons les combattre jusqu’au bout », a estimé Infantino.
Depuis le début de saison, le Belge de l’Inter Milan Romelu Lukaku et l’Ivoirien de l’AC Milan Franck Kessié ont déjà été ciblés par des cris de singe, sans qu’aucune sanction n’ait été prise.
La saison dernière, ce sont Blaise Matuidi, Kalidou Koulibaly et Moïse Kean qui avaient été victimes de ce phénomène, récurrent depuis des années en Italie.