Phuket (Thaïlande) : Une rumeur faisait part du fait que la chaîne de restauration rapide Kentucky Fried Chicken (KFC) ne servait pas de la nourriture halal.
Le président de la commission Islamique de Phuket, Komol Dumluck, a déclaré lors d’une conférence de presse que « cette rumeur circulait sur les réseaux sociaux (notamment sur Facebook et les forums thaïlandais) qui relayaient une information selon laquelle la nourriture proposée chez le géant américain des préparations à base de poulet n’était en fait pas halal ». Mais il a rajouté que les onze KFC de la ville ont été controlés et sont bien certifiés halal, infirmant ainsi la rumeur.
KFC : des produits bien certifiés halal
C’est un groupe de membres du comité islamique qui a mené l’enquête et qui a procédé à l’envoi des échantillons dans un laboratoire universitaire. Le laboratoire n’a rien trouvé d’impropre à la consommation pour les musulmans : le poulet, l’huile, les sauces et tous les autres ingrédients répondant aux exigences de la Commission Islamique thaïlandaise.
Ce qui a nourrit la rumeur est le fait que la chaîne de restaurant n’ait pas apposé le certificat halal sur certains de ses produits. Or, comme la nourriture est produite localement, cela n’était pas nécessaire selon Komol Dumluck, et cela ne remettai pas en cause la licéité des produits KFC de Phuket.
D’autres Fastfood ont subi le même sort
Nous avions il y a quelques semaines traité la rumeur McDonalds, un cas quasiment similaire. En effet, des internautes ont relayé une rumeur selon laquelle des traces de porc ont été trouvés dans les produits de la chaîne de restauration américaine. Même scénario : une enquête a été diligentée par les autorités pour prouver que cette rumeur était fausse. En effet, des échantillons ont été prélevés et analysés et aucune trace de porc n’a été trouvée. Par ailleurs, les produits étaient bien certifiés halal.
Les réseaux sociaux : vecteurs de rumeurs
Les réseaux sociaux sont un excellent moyens de partager de l’information et d’avertir les autorités. Dans certains cas, comme les deux cités ci-dessus, ces même autorités sont amenées à faire le nécessaire pour apporter des preuves convaincantes. La question est de savoir d’où viennent ces informations : de consommateurs inquiets ou de groupes religieux et politiques qui veulent semer le trouble ?
Crédit photo : Hans Olav Lien (CC BY SA)