« C’est catastrophique ! Il est possible que je démissionne car je ne veux pas consacrer ma vie à des connards. » La réaction du maire d’Annezin, village d’un peu moins de 6 000 habitants dans le Pas-de-Calais — situé à une quarantaine de kilomètres d’Hénin-Beaumont, le nouveau fief du FN —, est pour le moins tranchée après le premier tour de la présidentielle. Daniel Delomez, élu divers gauche depuis 2014 à la tête de cette municipalité, n’a pas digéré le score de Marine Le Pen dans sa bourgade. La candidate du Front National a recueilli 38 % des suffrages et termine ainsi en première position. Marine Le Pen devance largement Jean-Luc Mélenchon et Emmanuel Macron, crédités respectivement de 19,25 % et 17,29 % des votes. La réaction du maire a fait le buzz sur les réseaux sociaux. Saluée par les uns, critiquée par les autres, elle a été retweetée plus de 8 000 fois sur Twitter depuis hier soir.
Le Pen en tête à #Annezin, colère du maire : « il est possible que je démissionne car je ne veux pas consacrer ma vie à des connards » pic.twitter.com/2NSgeJjyDS
— L’Avenir de l’Artois (@avenirartois) 23 avril 2017