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La secrétaire d’Etat Marlène Schiappa face à la meute

Les beaux jours reviennent et les hyènes du Printemps républicain sont de sortie. Leur nouvelle cible ? Marlène Schiappa. La nouvelle secrétaire d’Etat à l’égalité femmes-hommes est, depuis sa nomination, victime d’une campagne de déstabilisation sur les réseaux sociaux. Son tort ? Avoir osé parler d’islamophobie. Pour étayer leur propos, les membres du Printemps républicain, bien appuyés par la LICRA, ont largement diffusé un article écrit par Marlène Schiappa en… 2014. Dans cet article, celle qui est aujourd’hui secrétaire d’Etat répond à Manuel Valls qui avait déclaré que l’antisémitisme « se nourrit dans les quartiers populaires. » Ayant vécu à Lupino, « un quartier chaud de Bastia », dit-elle, Marlène Schiappa avait tenu à dénoncer l’affirmation du Premier ministre de l’époque. Pour Marianne, les positions de la secrétaire d’Etat sont un danger pour la laïcité.

« Islamophobie », le mot qui dérange

Outre le fait d’assurer qu’elle n’est pas antisémite, Marlène Schiappa a l’outrecuidance, dans son texte, de s’en prendre à l’interdiction qui avait été faite « aux femmes voilées d’accompagner les sorties scolaires de leurs enfants » et de parler d’islamophobie. Forcément, du côté du Printemps républicain, de Marianne et de la LICRA, être mis face à sa haine du musulman ne plaît pas. Et lorsque Marlène Schiappa affirme qu’« interdire le voile à l’école est contraire à la loi de 1905 », c’est le coup fatal pour ces groupuscules qui rêvent de voir le voile interdit dans l’espace public. Et c’est bien le terme « islamophobie » qui gène une nouvelle fois ces défenseurs d’une laïcité dévoyée, qui ont décidé qu’Emmanuel Macron devait leur offrir la tête de Marlène Schiappa sur un plateau.

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