mardi 26 novembre 2024
9.5 C
Paris

Sevran : la préfecture s’oppose au vœu sur la Palestine de la mairie

Le 28 juin dernier, lors d’un conseil municipal à Sevran, un vœu sur la Palestine avait été voté, à 30 voix pour sur les 40 élus présents et 2 voix contre.

Ce vœu, adressé au président de la République, demandait que la France soit « plus active et plus ferme pour faire respecter le droit international et la paix » et qu’elle contribue au « droit des deux peuples, israélien et palestinien, à disposer d’eux-mêmes et à vivre dans une société pacifiste ».

« Dans l’immédiat, reconnaître l’État de Palestine, comme s’y était engagé la représentation nationale en 2014, constitue la meilleure expression du soutien de la France à une solution négociée », était-il également écrit dans le message au chef de l’Etat.

Mais cette prise de position, à l’initiative d’élus Front de Gauche n’a pas plu à la préfecture de Seine-Saint-Denis. Elle donne deux mois au maire de Sevran pour abroger ce vote, selon les informations du Parisien.

La préfecture invoque « le principe de neutralité des services publics ». De plus, pour elle, « l’intérêt local n’est pas manifestement caractérisé » dans ce vote concernant la politique internationale. Le sous-préfet estime enfin que ce vote pourrait provoquer des polémiques au niveau local et donc constituer une « atteinte à l’ordre publique ».

Revendiquer la neutralité des services publics revient à nier aux représentants la portée de leur engagement, et le conflit israélo-palestinien dépasse les frontières de ces seuls Etats », a réagi dans le Parisien Clémentine Autain (LFI), conseillère municipale d’opposition, qui vient de contester la demande de la préfecture.

Le maire de Sevran, Stéphane Blanchet, n’a pas encore réagi.

Actualités en direct

Pourquoi de nombreux musulmans hautement qualifiés choisissent-ils de quitter la France ?

L'étude "La France, tu l’aimes mais tu la quittes"...

Chems-Eddine Hafiz et la mosquée de Paris en plein « doute »

La Grande mosquée de Paris attend la Nuit du doute pour annoncer la date de l'Aïd. L'objectif n'est pas d'observer la Lune mais de s'aligner sur certains pays. Un procédé qui sème la zizanie.

Gaza : la censure de la vérité

La philosophe américaine Judith Butler ne participera pas aux conférences auxquelles elle était invitée, au centre Pompidou, après avoir rappelé que le Hamas était un mouvement de résistance.

Averroès et la solidarité des musulmans de France

En difficulté financière après la rupture de son contrat avec l'Etat, le lycée Averroès a obtenu plusieurs centaines de milliers d'euros de dons.

L’Allemagne récidive, après la Shoah

Le Nicaragua accuse l'Allemagne, devant la Cour internationale de justice, de faciliter le génocide perpétré par Israël à Gaza.

Les brèves

Chems-Eddine Hafiz et la mosquée de Paris en plein « doute »

La Grande mosquée de Paris attend la Nuit du doute pour annoncer la date de l'Aïd. L'objectif n'est pas d'observer la Lune mais de s'aligner sur certains pays. Un procédé qui sème la zizanie.

Gaza : la censure de la vérité

La philosophe américaine Judith Butler ne participera pas aux conférences auxquelles elle était invitée, au centre Pompidou, après avoir rappelé que le Hamas était un mouvement de résistance.

Averroès et la solidarité des musulmans de France

En difficulté financière après la rupture de son contrat avec l'Etat, le lycée Averroès a obtenu plusieurs centaines de milliers d'euros de dons.

L’Allemagne récidive, après la Shoah

Le Nicaragua accuse l'Allemagne, devant la Cour internationale de justice, de faciliter le génocide perpétré par Israël à Gaza.

Israël : la fin de l’impunité ?

Des juges britanniques demandent au Premier ministre Sunak de stopper la vente d'armes à Israël et lui suggèrent de sanctionner les responsables israéliens.

Espagne : vers la reconnaissance de l’Etat palestinien

Le gouvernement espagnol veut reconnaître l'Etat palestinien avant l'été. L'annonce est prévue pour le 9 juin.

Sur fond de génocide en Palestine, l’iftar de la Maison-Blanche annulé

Les invités de l'iftar de la Maison-Blanche ont refusé de rompre le jeûne avec le président Biden qui doit, selon eux, revoir sa position sur Israël.
Quitter la version mobile