Après plus de cinq mois de guerre à Gaza, un épais secret entoure les lieux et conditions de détention des Palestiniens capturés par l’armée israélienne. Malgré les demandes d’ONG, le Comité international de la Croix-Rouge n’a toujours pas eu accès à ces centres de détention.
Selon le journal Haaretz, 27 prisonniers originaires de Gaza y auraient trouvé la mort depuis le massacre du 7 octobre. Chaque décès fait l’objet d’une enquête confiée au parquet militaire. Mais dans les faits, c’est un système opaque qui a été mis en place…
Le principal camp identifié se trouverait sur la base de Sde Teiman, non loin de Beersheva. Mais l’armée israélienne refuse de dévoiler le nombre et l’identité des détenus, ainsi que de commenter les accusations de mauvais traitements qui filtrent.
« C’est un trou noir dont on peine encore à discerner les contours », déplore l’envoyé spécial du Figaro, dont la partialité n’est pourtant plus à démontrer. Il n’a pu accéder à ces lieux de détention.
Les ONG spécialisées dans la défense des droits humains dénoncent des « tortures particulièrement cruelles » envers ces détenus gazaouis, dont les cris auraient été entendus en permanence.
Malgré les demandes répétées, le Comité international de la Croix-Rouge n’a toujours pas pu visiter ces centres, alimentant les soupçons sur les conditions de détention des Palestiniens arrêtés pendant le conflit.