La Cour internationale de Justice a beau avoir demandé à Israël de stopper ses incursions dans la bande de Gaza, les Gazaouis restent exposés à la violence et aux difficultés d’accès aux services de base, tandis que les convois humanitaires rencontrent des obstacles sans précédent.
Dans un contexte où les mesures de la CIJ visant à protéger la population de Gaza semblent inefficaces, la détresse humanitaire persiste et s’aggrave dans l’enclave palestinienne. Malgré les ordres de la Cour internationale de Justice (CIJ) émis il y a un mois, exigeant à Israël de prévenir les actes de génocide et de garantir l’accès aux services de base et à l’aide humanitaire à la population de la bande de Gaza, la situation reste catastrophique pour les habitants. L’acheminement de l’aide au sein de l’enclave est quasi impossible et le personnel soignant ainsi que les humanitaires sont confrontés à la violence, mettant en péril leur capacité à répondre aux besoins urgents de la population.
Aucun endroit de Gaza n’est sûr, ni pour les civils ni pour ceux qui tentent de leur fournir une aide essentielle. Les établissements de santé sont régulièrement la cible d’attaques, et le personnel médical ainsi que les patients sont pris pour cibles. Cette escalade de la violence a déjà coûté la vie à plusieurs membres du personnel médical, tandis que d’autres sont arrêtés et maltraités alors qu’ils tentent de prodiguer des soins aux patients. La situation est telle que même les convois humanitaires rencontrent d’énormes difficultés pour accéder aux zones les plus touchées, accentuant ainsi la crise humanitaire qui sévit dans l’enclave palestinienne.
Dans ce contexte, les Gazaouis sont contraints de survivre dans des conditions de plus en plus précaires, avec des pénuries alimentaires, d’eau et de fournitures médicales. Les restrictions imposées par Israël aux convois humanitaires compliquent davantage l’acheminement de l’aide vitale vers Gaza, aggravant ainsi la souffrance de la population. Alors que les organisations humanitaires tentent désespérément de fournir une assistance, les obstacles bureaucratiques et les lenteurs administratives entravent leurs efforts, laissant des milliers de Gazaouis dans une situation désespérée.