Le président de la Turquie a une nouvelle fois appelé à un État palestinien « indépendant et souverain » avec Jérusalem-Est comme capitale.
Ce mardi, le président Recep Tayyip Erdoğan a prononcé un discours fort à la tribune des Nations unis. À New York se tenait la 77e Assemblée générale de l’ONU. Il y a notamment été question des « crises migratoires » et des réfugiés. « La crise des réfugiés ne peut être résolue en laissant des innocents, en route pour un avenir meilleur, se noyer ou bien en les enfermant dans des camps », a-t-il affirmé.
Le chef de l’État n’a pas mâché ses mots vis-à-vis des Nations unies. « Il est essentiel de réformer l’ONU, pour la rendre capable de produire des solutions pour un ordre mondial plus juste (…) au nom de toute l’humanité », a affirmé le président turc.
Très attendu dans la crise ukrainienne — Erdoğan a assuré avoir parlé à Poutine qui lui a montré qu’il était « prêt à mettre fin à cette guerre le plus rapidement possible » —, le président turc a cependant tenu à rappeler son engagement indéfectible envers le peuple palestinien.
Lors de son passage à New York, il s’est en effet une fois encore prononcé « pour une solution juste et durable » dans la région. « Il n’y a pas d’autre possibilité que la création d’un État palestinien indépendant et souverain avec Jérusalem-Est pour capitale », a-t-il affirmé.
Et la Turquie semble vouloir jouer un rôle important. « Nous sommes prêts à travailler avec ceux qui souhaitent contribuer à la sécurité et à la prospérité de la région en coopérant avec notre pays plutôt d’avec les organisations terroristes et les tyrans », a affirmé Erdoğan qui a ensuite fustigé le PKK et rappelé qu’il était pour la pays entre l’Azerbaïdjan et l’Arménie.
Pour rappel, en 2019, toujours à la tribune de l’ONU, le président turc avait dénoncé la politique du gouvernement israélien, montrant, en s’appuyant sur des cartes, qu’Israël « en veut toujours plus ».