vendredi 22 novembre 2024
1 C
Paris

À Lyon, face à la justice, Génération identitaire n’assume plus

Alors qu’ils ont mené une campagne de diffamation sur les réseaux sociaux contre le recteur de la Grande mosquée de Lyon, deux membres de Génération identitaire n’ont pas osé se présenter à leur procès.

« Nous avons affaire à des clandestins de l’action politique violente ». L’avocat François Saint-Pierre, qui a pris la défense du recteur de la mosquée de Lyon, Kamel Kabtane, a été ironique au moment de parler des militants de Génération identitaire accusés de « provocation publique à la discrimination, à la haine, à la violence » après avoir harcelé le responsable religieux, en réclamant notamment l’expulsion de ce dernier via une pétition.

Une sortie ironique, donc, qui résume bien le courage de Génération identitaire : les militants d’extrême droite ont en effet, dans cette affaire, toujours assumé leurs propos… sauf au moment de rendre des comptes à la justice. À l’époque des faits, Kamel Kabtane avait fait part de son inquiétude. Gérald Darmanin, ministre de l’Intérieur, avait demandé la dissolution du groupuscule fasciste.

Sans les accusés, donc, l’avocat du recteur a estimé que son client avait été victime « d’un discours politique fondé sur les préjugés raciaux, qui présente un danger pour la paix sociale et la stabilité politique de la France ». Et ce après que la mosquée lyonnaise avait décidé de lancer un appel à la prière depuis son minaret, en pleine pandémie de Covid.

Génération identitaire avait lancé une pétition pour tenter de renvoyer le recteur dans « son pays d’origine », usant de l’accusation très pratique d’« islamisme ».

Clément Martin et Johan Salacroup, membres de Génération identitaires, sont allés encore plus loin, notamment avec la diffusion d’une photo du recteur mise en parallèle avec le terrorisme Salah Abdeslam.

Actualités en direct

Pourquoi de nombreux musulmans hautement qualifiés choisissent-ils de quitter la France ?

L'étude "La France, tu l’aimes mais tu la quittes"...

Chems-Eddine Hafiz et la mosquée de Paris en plein « doute »

La Grande mosquée de Paris attend la Nuit du doute pour annoncer la date de l'Aïd. L'objectif n'est pas d'observer la Lune mais de s'aligner sur certains pays. Un procédé qui sème la zizanie.

Gaza : la censure de la vérité

La philosophe américaine Judith Butler ne participera pas aux conférences auxquelles elle était invitée, au centre Pompidou, après avoir rappelé que le Hamas était un mouvement de résistance.

Averroès et la solidarité des musulmans de France

En difficulté financière après la rupture de son contrat avec l'Etat, le lycée Averroès a obtenu plusieurs centaines de milliers d'euros de dons.

L’Allemagne récidive, après la Shoah

Le Nicaragua accuse l'Allemagne, devant la Cour internationale de justice, de faciliter le génocide perpétré par Israël à Gaza.

Les brèves

Chems-Eddine Hafiz et la mosquée de Paris en plein « doute »

La Grande mosquée de Paris attend la Nuit du doute pour annoncer la date de l'Aïd. L'objectif n'est pas d'observer la Lune mais de s'aligner sur certains pays. Un procédé qui sème la zizanie.

Gaza : la censure de la vérité

La philosophe américaine Judith Butler ne participera pas aux conférences auxquelles elle était invitée, au centre Pompidou, après avoir rappelé que le Hamas était un mouvement de résistance.

Averroès et la solidarité des musulmans de France

En difficulté financière après la rupture de son contrat avec l'Etat, le lycée Averroès a obtenu plusieurs centaines de milliers d'euros de dons.

L’Allemagne récidive, après la Shoah

Le Nicaragua accuse l'Allemagne, devant la Cour internationale de justice, de faciliter le génocide perpétré par Israël à Gaza.

Israël : la fin de l’impunité ?

Des juges britanniques demandent au Premier ministre Sunak de stopper la vente d'armes à Israël et lui suggèrent de sanctionner les responsables israéliens.

Espagne : vers la reconnaissance de l’Etat palestinien

Le gouvernement espagnol veut reconnaître l'Etat palestinien avant l'été. L'annonce est prévue pour le 9 juin.

Sur fond de génocide en Palestine, l’iftar de la Maison-Blanche annulé

Les invités de l'iftar de la Maison-Blanche ont refusé de rompre le jeûne avec le président Biden qui doit, selon eux, revoir sa position sur Israël.
Quitter la version mobile