samedi 30 novembre 2024
3.5 C
Paris

Accusé de viol à Lyon, Tariq Ramadan affirme qu’il était à Baltimore au moment des faits

L’intellectuel de 57 ans, déjà inculpé en France pour deux viols qu’il conteste et sous le coup d’une enquête pour les accusations d’une troisième femme, est visé depuis cet été par une quatrième plainte, cette fois pour « viol en réunion ».

Dans cette plainte, déposée le 12 juillet, une femme affirme avoir été violée le 23 mai 2014 par l’islamologue et un de ses amis dans un hôtel de Lyon où elle devait l’interviewer.

« Le 23 mai 2014, je suis en train de donner une conférence à Baltimore devant 10.000 personnes », a assuré vendredi M. Ramadan sur RMC/BFMTV, s’exprimant pour la première fois dans les médias audiovisuels depuis sa sortie de prison le 16 novembre 2018, après neuf mois et demi de détention.

« Sauf à avoir le don d’ubiquité (…), je n’y étais pas. Je ne suis jamais descendu à l’hôtel Sofitel de Lyon, jamais », a-t-il ajouté.

L’entourage de l’islamologue a ensuite précisé que ce 23 mai-là, il était parti de Londres à 16H35 pour arriver à 19H55 à Baltimore, la conférence ayant en fait eu lieu le lendemain.

La nouvelle plaignante, âgée d’une cinquantaine d’années, rapporte aussi avoir été contactée par M. Ramadan sur l’application Messenger le 28 janvier 2019 – soit deux mois après sa sortie de prison. Elle n’aurait pas répondu et aurait reçu le lendemain la visite inquiétante de deux hommes à ce sujet.

« Je n’ai jamais contacté cette dame, je ne sais pas qui elle est », s’est défendu vendredi M. Ramadan.

« Cette dernière plainte, elle vient pour faire un écran de fumée sur tout ce que l’on sait aujourd’hui », a-t-il poursuivi, avant de lister les éléments de l’enquête qui contredisent, selon lui, le témoignage de ses accusatrices.

Actualités en direct

Pourquoi de nombreux musulmans hautement qualifiés choisissent-ils de quitter la France ?

L'étude "La France, tu l’aimes mais tu la quittes"...

Chems-Eddine Hafiz et la mosquée de Paris en plein « doute »

La Grande mosquée de Paris attend la Nuit du doute pour annoncer la date de l'Aïd. L'objectif n'est pas d'observer la Lune mais de s'aligner sur certains pays. Un procédé qui sème la zizanie.

Gaza : la censure de la vérité

La philosophe américaine Judith Butler ne participera pas aux conférences auxquelles elle était invitée, au centre Pompidou, après avoir rappelé que le Hamas était un mouvement de résistance.

Averroès et la solidarité des musulmans de France

En difficulté financière après la rupture de son contrat avec l'Etat, le lycée Averroès a obtenu plusieurs centaines de milliers d'euros de dons.

L’Allemagne récidive, après la Shoah

Le Nicaragua accuse l'Allemagne, devant la Cour internationale de justice, de faciliter le génocide perpétré par Israël à Gaza.

Les brèves

Chems-Eddine Hafiz et la mosquée de Paris en plein « doute »

La Grande mosquée de Paris attend la Nuit du doute pour annoncer la date de l'Aïd. L'objectif n'est pas d'observer la Lune mais de s'aligner sur certains pays. Un procédé qui sème la zizanie.

Gaza : la censure de la vérité

La philosophe américaine Judith Butler ne participera pas aux conférences auxquelles elle était invitée, au centre Pompidou, après avoir rappelé que le Hamas était un mouvement de résistance.

Averroès et la solidarité des musulmans de France

En difficulté financière après la rupture de son contrat avec l'Etat, le lycée Averroès a obtenu plusieurs centaines de milliers d'euros de dons.

L’Allemagne récidive, après la Shoah

Le Nicaragua accuse l'Allemagne, devant la Cour internationale de justice, de faciliter le génocide perpétré par Israël à Gaza.

Israël : la fin de l’impunité ?

Des juges britanniques demandent au Premier ministre Sunak de stopper la vente d'armes à Israël et lui suggèrent de sanctionner les responsables israéliens.

Espagne : vers la reconnaissance de l’Etat palestinien

Le gouvernement espagnol veut reconnaître l'Etat palestinien avant l'été. L'annonce est prévue pour le 9 juin.

Sur fond de génocide en Palestine, l’iftar de la Maison-Blanche annulé

Les invités de l'iftar de la Maison-Blanche ont refusé de rompre le jeûne avec le président Biden qui doit, selon eux, revoir sa position sur Israël.
Quitter la version mobile