mardi 26 novembre 2024
9.6 C
Paris

Entre l’Algérie, la Tunisie et le Maroc, MBS a fait son choix

C’est un peu le cadeau empoisonné : empêtré en pleine affaire Khashoggi, le prince héritier saoudien est en recherche active de soutiens étrangers. Certes, MBS peut compter sur celui de Donald Trump, qui a réaffirmé son soutien aux dirigeants actuels du royaume wahhabite. Mais s’il pouvait, en plus, compter sur les leaders des pays maghrébins, et plus globalement musulmans, Mohammed Bin Salman ne dirait pas non…

Le prince héritier a donc entamé jeudi une tournée à l’étranger. Avec un rendez-vous primordial avec Erdogan. Le président turc s’est posé en héros lors de cette affaire Khashoggi en dévoilant la vérité sur l’assassinat du journaliste saoudien. Après les Emirats arabes unis, allié inconditionnel de Riyad, MBS se rendra donc en Argentine pour rencontrer le président de la Turquie.

En attendant, le prince prend la direction du Maghreb. C’est d’abord en Tunisie qu’il se rendra, puisque le roi est « soucieux de renforcer les relations du royaume aux niveaux régional et international. » Il compte sur « la coopération et les contacts avec les pays frères dans l’ensemble des domaines », indique le cabinet du prince. Puis direction la Mauritanie et l’Algérie.

Dans la liste, le Maroc fait défaut. Et pour cause, selon le très sérieux magazine en ligne Le Desk, qui cite des sources diplomatiques, MBS n’a pas prévu d’escale à Rabat. Il faut dire que depuis le début de la crise du Golfe à l’été 2017, le Maroc n’a pas voulu apporter de soutien inconditionnel à l’Arabie saoudite. En avril dernier, le roi Mohammed VI a retiré ses avions F16 de la coalition saoudienne au Yémen. De quoi refroidir le prince héritier en recherche de soutiens prêts à le soutenir contre quelques juteux contrats.

Actualités en direct

Pourquoi de nombreux musulmans hautement qualifiés choisissent-ils de quitter la France ?

L'étude "La France, tu l’aimes mais tu la quittes"...

Chems-Eddine Hafiz et la mosquée de Paris en plein « doute »

La Grande mosquée de Paris attend la Nuit du doute pour annoncer la date de l'Aïd. L'objectif n'est pas d'observer la Lune mais de s'aligner sur certains pays. Un procédé qui sème la zizanie.

Gaza : la censure de la vérité

La philosophe américaine Judith Butler ne participera pas aux conférences auxquelles elle était invitée, au centre Pompidou, après avoir rappelé que le Hamas était un mouvement de résistance.

Averroès et la solidarité des musulmans de France

En difficulté financière après la rupture de son contrat avec l'Etat, le lycée Averroès a obtenu plusieurs centaines de milliers d'euros de dons.

L’Allemagne récidive, après la Shoah

Le Nicaragua accuse l'Allemagne, devant la Cour internationale de justice, de faciliter le génocide perpétré par Israël à Gaza.

Les brèves

Chems-Eddine Hafiz et la mosquée de Paris en plein « doute »

La Grande mosquée de Paris attend la Nuit du doute pour annoncer la date de l'Aïd. L'objectif n'est pas d'observer la Lune mais de s'aligner sur certains pays. Un procédé qui sème la zizanie.

Gaza : la censure de la vérité

La philosophe américaine Judith Butler ne participera pas aux conférences auxquelles elle était invitée, au centre Pompidou, après avoir rappelé que le Hamas était un mouvement de résistance.

Averroès et la solidarité des musulmans de France

En difficulté financière après la rupture de son contrat avec l'Etat, le lycée Averroès a obtenu plusieurs centaines de milliers d'euros de dons.

L’Allemagne récidive, après la Shoah

Le Nicaragua accuse l'Allemagne, devant la Cour internationale de justice, de faciliter le génocide perpétré par Israël à Gaza.

Israël : la fin de l’impunité ?

Des juges britanniques demandent au Premier ministre Sunak de stopper la vente d'armes à Israël et lui suggèrent de sanctionner les responsables israéliens.

Espagne : vers la reconnaissance de l’Etat palestinien

Le gouvernement espagnol veut reconnaître l'Etat palestinien avant l'été. L'annonce est prévue pour le 9 juin.

Sur fond de génocide en Palestine, l’iftar de la Maison-Blanche annulé

Les invités de l'iftar de la Maison-Blanche ont refusé de rompre le jeûne avec le président Biden qui doit, selon eux, revoir sa position sur Israël.
Quitter la version mobile