mercredi 6 novembre 2024
9.3 C
Paris

L’Arabie saoudite envisagerait d’expulser 250 Rohingyas vers le Bangladesh

Près de 250 Rohingyas vivant en Arabie Saoudite seraient sur le point d’être reconduis au Bangladesh, où ils risquent d’être emprisonnés.

C’est ce que révèle un activiste, Nay San Lwin, coordinateur de campagne de la Coalition Libre des Rohingyas, interrogé par Al Jazeera.

« La majorité de ces Rohingyas ont un permis de résidence et peuvent vivre en Arabie Saoudite légalement », a t-il fait savoir.

Dans une vidéo publié sur son compte Twitter, on y voit des hommes se préparant à être conduit à l’aéroport de Jeddah pour un vol vers Dacca.

Selon le militant, ce serait la deuxième fois que l’Arabie Saoudite reconduirait de force des Rohingyas vers le Bangladesh.

L’Arabie saoudite a livré des permis de séjour aux Rohingyas jusqu’en 2011 et ils seraient 300 000 sur le territoire, après avoir obtenu illégalement des passeports pakistanais, bangladais, indiens ou népalais. Depuis, les nouveaux arrivants de cette minorité musulmane ne sont pas les bienvenus.

« L’Arabie saoudite devrait mettre fin à ces déportations et leur accorder des permis de résidence, à l’instar des autres Rohingyas qui sont arrivés dans le pays avant eux », dénonce Nay San Lwin.

A Jeddah, parmi les détenus du centre de détention de Shumaisi qui doivent être expulsés, certains affirment avoir vécu dans le royaume toute leur vie.

En novembre 2018, le site Middle East Eye (MEE) avait déjà annoncé l’expulsion de détenus Rohingyas, peu de temps après la visite de la Première ministre du Bangladesh, Cheikh Hasina, en Arabie saoudite.

Selon les témoignages recueillis, ils auraient été frappés pour obtenir leur empreinte digitale et forcés à signer des documents qui indiquaient leur consentement à être envoyés au Bangladesh. 

Actualités en direct

Pourquoi de nombreux musulmans hautement qualifiés choisissent-ils de quitter la France ?

L'étude "La France, tu l’aimes mais tu la quittes"...

Chems-Eddine Hafiz et la mosquée de Paris en plein « doute »

La Grande mosquée de Paris attend la Nuit du doute pour annoncer la date de l'Aïd. L'objectif n'est pas d'observer la Lune mais de s'aligner sur certains pays. Un procédé qui sème la zizanie.

Gaza : la censure de la vérité

La philosophe américaine Judith Butler ne participera pas aux conférences auxquelles elle était invitée, au centre Pompidou, après avoir rappelé que le Hamas était un mouvement de résistance.

Averroès et la solidarité des musulmans de France

En difficulté financière après la rupture de son contrat avec l'Etat, le lycée Averroès a obtenu plusieurs centaines de milliers d'euros de dons.

L’Allemagne récidive, après la Shoah

Le Nicaragua accuse l'Allemagne, devant la Cour internationale de justice, de faciliter le génocide perpétré par Israël à Gaza.

Les brèves

Chems-Eddine Hafiz et la mosquée de Paris en plein « doute »

La Grande mosquée de Paris attend la Nuit du doute pour annoncer la date de l'Aïd. L'objectif n'est pas d'observer la Lune mais de s'aligner sur certains pays. Un procédé qui sème la zizanie.

Gaza : la censure de la vérité

La philosophe américaine Judith Butler ne participera pas aux conférences auxquelles elle était invitée, au centre Pompidou, après avoir rappelé que le Hamas était un mouvement de résistance.

Averroès et la solidarité des musulmans de France

En difficulté financière après la rupture de son contrat avec l'Etat, le lycée Averroès a obtenu plusieurs centaines de milliers d'euros de dons.

L’Allemagne récidive, après la Shoah

Le Nicaragua accuse l'Allemagne, devant la Cour internationale de justice, de faciliter le génocide perpétré par Israël à Gaza.

Israël : la fin de l’impunité ?

Des juges britanniques demandent au Premier ministre Sunak de stopper la vente d'armes à Israël et lui suggèrent de sanctionner les responsables israéliens.

Espagne : vers la reconnaissance de l’Etat palestinien

Le gouvernement espagnol veut reconnaître l'Etat palestinien avant l'été. L'annonce est prévue pour le 9 juin.

Sur fond de génocide en Palestine, l’iftar de la Maison-Blanche annulé

Les invités de l'iftar de la Maison-Blanche ont refusé de rompre le jeûne avec le président Biden qui doit, selon eux, revoir sa position sur Israël.
Quitter la version mobile