lundi 8 décembre 2025
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« Aucun lien prouvé » entre Khalid Masood et les groupes djihadistes

Hier soir, les services de police londoniens ont déclaré écarter, faute de preuve, tout lien entre l’auteur de l’attentat de la semaine dernière et les groupes terroristes d’inspiration djihadistes, comme l’Etat islamique (EI) ou Al Qaïda. En outre, rien n’indique, selon le texte du communiqué, que Khalid Masood, l’auteur de l’attaque, se soit radicalisé en prison. Certes, la police admet que Masood – mortellement neutralisé mercredi, dans la capitale anglaise – avait « clairement un intérêt pour le djihad ». Ses exactions ont coûté la vie à quatre personnes et blessé une cinquantaine d’autres et ont été revendiquées le lendemain par Daesh, qui a pourtant rendu hommage au « soldat » de l’organisation. « Il n’existe aucune preuve que Khalid Masood se soit radicalisé lors de son passage en prison en 2003, comme il a été supposé. C’est de la pure spéculation », a confirmé ainsi un responsable britannique de l’antiterrorisme, Neil Basu.

Khalid Masood, un converti plusieurs fois condamné

Ce dernier a d’ailleurs lancé un appel à tous ceux qui ont été en contact avec Masood le 22 mars dernier, jour de l’attentat, afin de pouvoir reconstituer ses faits et gestes et tenter de comprendre ses motivations. Basu a précisé hier soir que l’auteur de l’attentat avait fait usage de moyens « rudimentaires, peu techniques, de faible coût, copiant d’autres attentats et se faisant l’écho de la rhétorique des leaders de l’EI en termes de méthodologie pour cibler la police et les civils ». Né Adrian Russell Ajao il y a 52 ans dans le Kent, au sud-est de l’Angleterre, Khalid Masood est un musulman converti, qui a été condamné à plusieurs reprises pour agression, possession illégale d’armes et troubles à l’ordre public. Sa propre mère, Janet Ajao, a également publié un communiqué hier dans lequel elle condamne un attentat qui l’a « bouleversée et stupéfaite ». Il a été établi que son fils s’était servi de l’application WhatsApp pour envoyer des messages juste avant de passer à l’acte. Sur la douzaine de personnes arrêtées dans le cadre de l’enquête, seules deux demeurent ce lundi sous contrôle de la police.

 

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