Près d’une trentaine de mort. C’est le triste bilan d’une double attaque à la voiture piégée en Irak. La première a eu lieu à Bagdad la nuit dernière et a fait seize mort selon le dernier bilan d’un responsable de la sécurité. La seconde s’est déroulée quelques heures plus tard, toujours dans la capitale irakienne, et à fait au moins onze morts. Plusieurs dizaines de blessés sont également à déplorer. L’explosion de la nuit dernière a déjà été revendiquée par l’Etat islamique qui, comme chaque année en plein mois de ramadan, s’attaque aux chiites. L’organisation terroriste a confirmé que c’était bien « un rassemblement de chiites » qu’elle voulait ensanglanter. Une attaque qui est intervenue dans le centre-ville à proximité d’un marchand de glaces où « des enfants et des familles qui prenaient du bon temps » ont vécu un véritable cauchemar, a indique Brett McGurk, l’envoyé spécial américain auprès de la coalition internationale en Syrie et en Irak. La guerre qui se déroule en ce moment à Mossoul expose plus que jamais les civils irakiens : obligés de fuir le théâtre des combats, ces personnes sont « souvent prises pour cible par des tireurs embusqués », a indiqué la coordinatrice humanitaire de l’ONU pour l’Irak, Lise Grande. En juillet dernier, un attentat de Daesh avait fait plus de trois-cents morts à Bagdad.
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