« L’accusation défendra l’idée qu’un acte terroriste a été commis à Christchurch », a indiqué la police dans un communiqué.
Le 15 mars, M. Tarrant, un suprémaciste australien de 28 ans, a ouvert le feu pendant la prière du vendredi dans deux mosquées de la grande ville de l’île du Sud, tuant 51 fidèles.
La Première ministre Jacinda Ardern a dès le début décrit le carnage comme une « attaque terroriste ».
Mais le tireur n’était jusqu’alors pas poursuivi en vertu du Terrorism Suppression Act qui est entré en vigueur en 2002 et au titre duquel personne, à ce jour, n’a été condamné.
L’Australien est donc désormais inculpé de 92 chefs d’accusation, dont 51 de meurtre, de 40 de tentative de meurtre et d’un de terrorisme.
Détenu dans une prison de haute sécurité où il est à l’isolement, M. Tarrant fait actuellement l’objet d’une expertise psychiatrique visant à déterminer s’il est en mesure d’être jugé.
La prochaine audience est prévue le 14 juin.