Filippo Grandi prévoit de passer les deux premiers jours de cette visite dans l’Etat Rakhine (ouest) où il doit s’entretenir avec les communautés locales et les responsables de l’Etat et de districts, a précisé Stéphane Dujarric, porte-parole de l’ONU, lors de son point-presse quotidien.
Plus tard dans la semaine, il a prévu de rencontrer dans la capitale du pays des responsables du gouvernement, a-t-il ajouté, en soulignant qu’une telle visite n’aurait pas pu être possible sans un accord du gouvernement birman.
M. Grandi s’est rendu fin avril à Cox’s Bazar (Bangladesh) à la rencontre des réfugiés rohingyas.
Quelque 740.000 Rohingya ont fui la répression militaire en août 2017 vers le Bangladesh voisin, où se trouvaient déjà 300.000 membres de cette communauté musulmane persécutée.
Des enquêteurs de l’ONU ont récemment proposé à Genève que les chefs de l’armée birmane soient financièrement « isolés » et traduits en justice pour des accusations de crimes de guerre et génocide à l’égard de cette minorité.