dimanche 24 novembre 2024
12.4 C
Paris

L’Ayatollah Khamenei répond aux dirigeants saoudiens

Pour son premier déplacement à l’étranger, Donald Trump avait choisi l’Arabie Saoudite, et il a bien fait car hormis l’accueil royal, il a annoncé la signature de contrats excédant 380 milliards de dollars, dont 110 concernant la vente d’armes à Riyad. D’après le porte-parole de la Maison-Blanche, il s’agit de « l’accord d’armement le plus important de l’histoire des Etats-Unis. » Avant d’ajouter, que ces accords ont pour but de « soutenir la sécurité à long terme de l’Arabie Saoudite face à la mauvaise influence iranienne et aux menaces liées à l’Iran qui existent aux frontières de l’Arabie Saoudite. » En effet Ryad et Téhéran se livrent à plusieurs guerres par procuration : au Yémen, en Syrie et en Irak entre autres. Lors du sommet, qui a réuni le 21 mai à Riyad les Etats-Unis, les pays arabes et des Etats musulmans, le président américain et le roi Salmane n’ont pas hésité à accuser l’Iran de « soutenir le terrorisme. »

Les réactions iraniennes ont été nombreuses, mais l’une des plus virulentes a été celle de la plus haute autorité du pays, l’Ayatollah Khamenei : « Malheureusement, des gens indignes ont pris le destin de communautés musulmanes et de certains gouvernements comme celui de l’Arabie Saoudite », a-t-il déclaré lors d’une réunion samedi soir à l’occasion du début du mois du ramadan. « En apparence, ces gens croient au Coran (…) mais dans la pratique, ils agissent contre ses enseignements. Ils sont intimes avec les infidèles et offrent aux ennemis les biens qu’ils devraient utiliser pour leur peuple », a-t-il dit. « Comme les Américains l’ont dit, ils vont (juste) leur pomper leur argent comme à une vache à lait et en fin de compte les égorger », a affirmé Khamenei.

Actualités en direct

Pourquoi de nombreux musulmans hautement qualifiés choisissent-ils de quitter la France ?

L'étude "La France, tu l’aimes mais tu la quittes"...

Chems-Eddine Hafiz et la mosquée de Paris en plein « doute »

La Grande mosquée de Paris attend la Nuit du doute pour annoncer la date de l'Aïd. L'objectif n'est pas d'observer la Lune mais de s'aligner sur certains pays. Un procédé qui sème la zizanie.

Gaza : la censure de la vérité

La philosophe américaine Judith Butler ne participera pas aux conférences auxquelles elle était invitée, au centre Pompidou, après avoir rappelé que le Hamas était un mouvement de résistance.

Averroès et la solidarité des musulmans de France

En difficulté financière après la rupture de son contrat avec l'Etat, le lycée Averroès a obtenu plusieurs centaines de milliers d'euros de dons.

L’Allemagne récidive, après la Shoah

Le Nicaragua accuse l'Allemagne, devant la Cour internationale de justice, de faciliter le génocide perpétré par Israël à Gaza.

Les brèves

Chems-Eddine Hafiz et la mosquée de Paris en plein « doute »

La Grande mosquée de Paris attend la Nuit du doute pour annoncer la date de l'Aïd. L'objectif n'est pas d'observer la Lune mais de s'aligner sur certains pays. Un procédé qui sème la zizanie.

Gaza : la censure de la vérité

La philosophe américaine Judith Butler ne participera pas aux conférences auxquelles elle était invitée, au centre Pompidou, après avoir rappelé que le Hamas était un mouvement de résistance.

Averroès et la solidarité des musulmans de France

En difficulté financière après la rupture de son contrat avec l'Etat, le lycée Averroès a obtenu plusieurs centaines de milliers d'euros de dons.

L’Allemagne récidive, après la Shoah

Le Nicaragua accuse l'Allemagne, devant la Cour internationale de justice, de faciliter le génocide perpétré par Israël à Gaza.

Israël : la fin de l’impunité ?

Des juges britanniques demandent au Premier ministre Sunak de stopper la vente d'armes à Israël et lui suggèrent de sanctionner les responsables israéliens.

Espagne : vers la reconnaissance de l’Etat palestinien

Le gouvernement espagnol veut reconnaître l'Etat palestinien avant l'été. L'annonce est prévue pour le 9 juin.

Sur fond de génocide en Palestine, l’iftar de la Maison-Blanche annulé

Les invités de l'iftar de la Maison-Blanche ont refusé de rompre le jeûne avec le président Biden qui doit, selon eux, revoir sa position sur Israël.
Quitter la version mobile