« Par la grâce d’Allah le Majestueux, puis par le travail intensif de nos avocats, Me Bolaky, Me Bourdon, Me Repolt sans oublier Me Brengarth, après 3 ans d’enquête préliminaire pour financement de terrorisme et abus de confiance le parquet de Paris ferme définitivement l’enquête », a annoncé le 9 mars sur Twitter Idriss Sihamedi, le président de BarakaCity, accompagnant son post d’une lettre de ses avocats.
https://twitter.com/IdrissSihamedi/status/1104317335672889345
Un soulagement pour l’ONG musulmane, cible des autorités et de la justice depuis plusieurs années. Dès novembre 2015, suite aux attentats, BarakaCity avait fait l’objet d’une perquisition administrative. En mars 2016, une enquête avait été ouverte et les locaux de l’association à Evry avaient aussi été perquisitionnés en mai 2017.
Les enquêteurs de la Sous-direction antiterroriste (Sdat) et de l’Office central de répression de la grande délinquance financière enquêtait entre autres sur des transferts d’argents suspects de l’ONG à l’étranger et des montages « à des fins terroristes ».
Un montant de 500 000 € envoyé dans des territoires palestiniens avait notamment alerté Tracfin, un organisme chargé de la lutte contre la fraude et le blanchiment d’argent.
« Ils sont lavés de tous soupçons. C’est le résultat d’une très longue enquête, très approfondie au cours de laquelle les comptes ont été étudiés. Il s’agit d’une association humanitaire qui œuvre efficacement », a réagi auprès du Parisien Me Bourdon, l’avocat de l’ONG.
Photo principale : ©BarakaCity